Le PSG tenu en échec à Saint-Étienne pour la première de Mauricio Pochettino
Le match: 1-1
Il est pour l’instant difficile de déceler une quelconque différence entre le PSG de Thomas Tuchel et celui de son successeur, Mauricio Pochettino, qui a connu un baptême du feu plutôt lent, ce mercredi à Saint-Etienne. La litanie des absents, qui est une vraie routine parisienne depuis de nombreux mois (Neymar, Bernat, Kimpembe, L. Kurzawa, Florenzi, Paredes, Danilo, Rafinha, Icardi) n’y est bien sûr pas étrangère.
Il reste encore quelques points positifs à retenir pour le nouvel entraîneur argentin du PSG. C’est principalement la vitesse à laquelle son équipe a réagi après avoir été menée, suite à un but de Romain Hamouma (19e) servi par Bouanga après une perte de ballon de Gueye et une hésitation de Kehrer.
Mais aussi du fait que sur l’égalisation quasi immédiate réalisée par Moise Kean – auteur de son dixième but sous les couleurs du PSG (le huitième de L1) – c’est Marco Verratti, presque positionné en meneur de jeu, qui en fut l’auteur de la passe décisive (sa première de la saison).
Lyon en profite
Pour le reste, l’animation offensive parisienne, symbolisée notamment par une nouvelle performance terne de Kylian Mbappé, a été plutôt décevante. Et ce, même si Paris a obtenu des opportunités, par Kean (10e, 71e), Marquinhos (12e), Di Maria (76e) et Sarabia (90e + 3).
Le passage du 4-3-3 (avec un Verratti plutôt leader donc) au 4-4-2 dès la 63e minute (et les entrées en jeu de Pembélé et Draxler) ont eu des effets relativement limités même si le PSG avait plutôt bien terminé le match. . Mais l’ASSE, combative et bien organisée, a également eu des opportunités claires par Moukoudi (8e), Debuchy (43e) et surtout Bouanga, qui a trouvé la barre (70e). Au final, le tirage au sort est juste et convient surtout à Lyon, vainqueur de Lens (3-2) et fort leader de L 1.
Les joueurs: deux gardiens de but super puissants
Chacun de leur côté, Keylor Navas et Jessy Moulin, même s’ils se sont tous deux salués une fois, ont réussi un vrai petit récital. Ils avaient chacun trois arrêts compliqués à réaliser et ils l’ont parfaitement fait. Le Costaricien, certainement complété une fois par sa barre (devant Bouanga, 70e) a repoussé avec autorité une tête de Moukoudi (8e), une reprise de Debuchy (43e) et une tentative de Bouanga en partant promptement (65e).
Moulin, il s’impose avec classe devant Kean (10e), Marquinhos (un tap exceptionnel, 12e), puis sur une frappe vicieuse de Di Maria (76e).
36
Le PSG ne compte que 36 points après 18 jours (deux en moyenne par match), exactement le même total que lors de la saison 2016-2017, où il a laissé échapper le titre au profit de l’AS Monaco