Le ministre français a déclaré que l’Union européenne voulait la réciprocité avec le Royaume-Uni sur le vaccin AstraZeneca
PARIS (Reuters) – Le ministre français de l’Europe, Clement Boone, a déclaré mardi que l’Union européenne souhaitait la réciprocité avec la Grande-Bretagne sur son approvisionnement en vaccin AstraZeneca contre le coronavirus.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré qu’AstraZeneca pourrait faire face à une interdiction d’exporter des doses vers l’Union européenne si elle ne remplissait pas ses obligations envers l’Union européenne.
« Nous disons à AstraZeneca: nous pouvons comprendre que vous avez des problèmes de production mais il n’y a aucune raison pour que l’Europe soit une modification variable », a déclaré Boone à Radio France Info.
« Nous voulons éviter que les doses d’AstraZeneca produites en Europe soient envoyées en Grande-Bretagne alors que nous ne recevons rien. Nous voulons nous assurer que le principe de réciprocité est appliqué », a déclaré le ministre.
« AstraZeneca dit: j’ai des retards, nous disons: préparez vos usines pour nous et si vous ne le faites pas, nous interdirons les exportations vers le Royaume-Uni. Nous en discuterons jeudi et vendredi au Conseil européen. »
La petite ministre française de la petite économie, Agnès-Bannier-Ronacher, a déclaré mardi à la télévision BFM qu’il appartenait à AstraZeneca d’agir.
« Nous devons trouver une solution pour qu’AstraZeneca revienne progressivement aux niveaux d’approvisionnement initialement spécifiés dans ses contrats. On peut comprendre qu’ils sont confrontés à des obstacles industriels mais on ne peut pas comprendre les différences de traitement entre les différentes industries », at-elle déclaré.
« AstraZeneca possède deux grandes usines en Europe qu’elles peuvent nous fournir et des usines dans d’autres régions. C’est à elles de proposer un business plan », a-t-elle ajouté.
(Préparé par Dominic Vidalon; Édité par Edmund Blair)