Le domicile d’un député français attaqué dans le cadre d’une manifestation anti-vaccination présumée
PARIS (Reuters) – Le garage des législateurs du parti au pouvoir en France a été incendié et des graffitis ont été écrits sur un mur à côté de présumés manifestants anti-vaccination, alors que le gouvernement se prépare à durcir la législation sur les images COVID-19 au milieu d’une augmentation du nombre de personnes infectées. .
A Chambly, au nord de Paris, le domicile de Pascal Bois – un député du parti au pouvoir du président Emmanuel Macron – a été pris pour cible dans la nuit de mardi à mercredi, avec sa voiture et son garage incendiés et des phrases comme « Votez non ». Peint sur le mur qui fait le tour de sa maison.
« Ces actes d’intimidation criminelle sont inacceptables dans une démocratie », a déclaré jeudi le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur son compte Twitter, ajoutant que la police avait ouvert une enquête.
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Des phrases similaires ont été pulvérisées sur le mur des bureaux de la législatrice LREM Carole Bureau-Bonnard à Noyon, au nord de Paris ces dernières semaines.
« Il est alarmant que certaines personnes disent que les mesures anti-épidémiques font de la France une dictature. Ils devraient aller voir d’autres pays et réfléchir à la situation dans les hôpitaux, où se trouvent la plupart des patients COVID », a-t-il ajouté. mentionné.
Face à une forte augmentation des nouvelles infections au COVID-19 – avec un record de plus de 208 000 nouveaux cas signalés mercredi – le gouvernement exigera des citoyens qu’ils présentent une preuve de vaccination pour entrer dans de nombreux lieux publics à partir du 15 janvier.
Jusqu’à présent, la preuve d’un récent test COVID négatif a suffi pour entrer dans les bars, les cinémas et les trains.
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Rapport de GV De Clercq ; Montage par Hugh Lawson
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