L’agence française du médicament dit faire l’objet d’une enquête sur un médicament pour la thyroïde
PARIS (Reuters) – L’agence nationale française du médicament ANSM a déclaré qu’elle faisait l’objet d’une enquête officielle sur des soupçons d’avoir diffusé des informations erronées sur le fabricant de médicaments allemand Merck. (MRCG.DE) Le médicament thyroïdien Levothyrox, ajoutant qu’il conteste les accusations provisoires.
« L’ANSM n’a jamais nié les difficultés rencontrées par certains patients lors du passage à la nouvelle formule du Levothyrox et œuvre chaque jour pour la sécurité et la santé des patients », a déclaré l’ANSM dans un communiqué lundi soir.
L’Association française des patients thyroïdiens s’est félicitée mardi de l’évolution, mais a exprimé sa déception que les accusations provisoires n’aient pas une grande portée.
Lors d’un précédent procès civil, la Cour suprême de France avait confirmé en mars une décision selon laquelle Merck devrait payer 1 000 euros (982 $) chacun à plus de 3 300 personnes souffrant de problèmes de thyroïde en France après avoir changé la formule du Levothyrox en 2017.
Les procureurs ont déclaré que la décision de Merck de retirer le lactose du médicament pour en faciliter l’administration a entraîné des effets secondaires tels qu’une perte de mémoire, une prise de poids et des palpitations.
Un tribunal de la ville française de Marseille avait déjà placé Merck sous enquête officielle en octobre, ce qui signifie qu’il est traité comme un suspect officiel, mais l’affaire pourrait encore être abandonnée.
Merck a déclaré en octobre que l’enquête contre lui n’était en aucun cas liée à la nouvelle formulation du Levothyrox, mais à la manière dont il a fourni les informations lors du changement de l’ancienne.
Écrit par Richard Love. Edité par Alexandre Smith
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