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La réponse de la France à Austin Powers arrive sur grand écran

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Il ouvre dans les cinémas à travers le pays le 4 août. OSS 117 : D’Afrique avec amour Il s’agit du troisième film de la série humoristique d’espionnage, mettant en vedette les lauréats des Oscars Jean Dujardin et Pierre Néné et l’actrice sénégalaise Fatou Ndiaye.

Il a été projeté à Cannes en guise de film de clôture, et l’on espère que cette épopée donnera un coup de fouet au cinéma français au cours de l’été.

Adapté d’une série littéraire de Jean Bruce, OSS 117 a en l’espace d’une décennie conquis le public français avec son style farfelu et son style politiquement incorrect.

Une parodie de James Bond à la base, mais plus proche d’une pièce de Mike Myers Pouvoirs d’Austin Une franchise en termes ringards, avec une attention particulière portée au décor comique de l’époque, qu’il s’agisse des années 50 ou des années 80.

L’humoriste et écrivain Nicolas Bedos a succédé à Michel Hazanavicius, qui a réalisé les deux premiers films : OSS 117 : Des espions vivent au Caire (2006) et OSS 117 : Perdu à Rio (2009) Les deux s’attirent chacun deux millions de spectateurs.

Hazanavicius est allé directement à Dujardin l’artiste (2011) Oscar du meilleur acteur.

Jean Dujardin a remporté l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans L'Artiste, le 26 février 2012.
Jean Dujardin a remporté l’Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans L’Artiste, le 26 février 2012. Photographie : Mike Blake/Reuters

Bedos, lauréat de trois César pour son film bon temps Il dit qu’il savait qu’il était prêt à relever un défi lorsqu’il s’est inscrit, mais il l’a adoré, car il s’agissait d’un travail d’équipe et de pouvoir honorer les films d’aventures qui ont marqué son enfance et son amour pour James Bond.

Il a également reconnu que travailler avec le scénariste Jean-François Hallen (qui a collaboré à ses deux premiers films) lui a donné confiance.

Travaille dans OSS 117 : D’Afrique avec amour Alerte Rouge en Afrique Noire se déroule en 1981, à la fin du règne de Valéry Giscard d’Estaing en tant que président de la France, avec Dujardin jouant Hubert Bonisseur de la Paz, mieux connu sous le nom d’OSS 117, l’homme blanc de passage, qui serait être encore une abeille. genoux.

Dujardin apporte son habituel je ne sais pas pourquoi Au rôle sans faille avec ses costumes brillants, ses cheveux graissés en arrière, ses lunettes noires et ses blagues maladroites.

Il est envoyé en mission en « Afrique » (un pays non précisé) pour contenir un soulèvement rebelle en herbe et apporter son soutien au président qui assure sa réélection.


« Les Africains sont amusants, amicaux et dansent bien », dit-il en connaissance de cause.

Oui, mais les temps ont changé. « Ils voient du racisme partout maintenant », prévient son patron, ce qui amène l’OSS à redoubler d’efforts pour ne pas paraître raciste mais échoue lamentablement (et hilarant) à chaque tournant.

L’essentiel a été tourné au Kenya, et l’histoire traite d’une affaire francafrique, Le terme utilisé pour décrire l’attitude patriarcale de la France envers ses anciennes colonies africaines, en utilisant tous les stéréotypes durs du livre.

« Ce n’est pas seulement une erreur politique avec le nécessaire facteur de provocation et de choc que je recherche, c’est la liberté d’exprimer l’humour », a déclaré Bedos à l’AFP. « Nous faisons des films pour les téléspectateurs, pas pour Twitter ! »

OSS rencontre son match avec Pierre Niney, la dernière recrue de l’agence sous le numéro de série OSS 1001, et le sparring verbal du couple a été le principal piment de ce dernier épisode.

Dans la vraie vie, Pierre n’avait que 16 ans lorsque le premier observatoire open source est sorti, donc sa surprise de rencontrer le « vrai » logiciel original était évidente à l’écran.

Le look optimiste et moderne du 1001, avec ses bijoux et ses cheveux colorés, a déclenché une vague d’homophobie de la part d’OSS 117 frustré, qui voit sa performance masculine ne pas laisser sa marque habituelle auprès des dames. Mais OSS 1001 s’avère être le dur à cuire, sauf quand… (Oh, ne gâchons pas la fin !)

L’une des femmes – Fatou Ndiaye – qui joue l’épouse du président le jour et le chef de la méchante rebelle la nuit donne à OSS 117 une course pour son argent. Elle finit inévitablement dans les bras de l’OSS, mais non sans se battre.

Distraction bienvenue

Avec ses références subtiles aux débats qui se déroulent dans la sphère publique, qu’il s’agisse de #MeToo, ou de l’abolition de la culture, OSS 117 est peut-être le film qui permet de soulager le public comique tout en attisant la conscience politique et sociale.

Quoi qu’il en soit, ce plaisir de descente coloré à travers la savane est exactement ce qu’il était censé être – un humour léger avec une touche nostalgique.

« C’est une comédie », a déclaré Jean Dujardin journal du dimanche. « C’est destiné à distraire les gens, et cela arrive à un moment opportun. »

Le film sauvera-t-il le box-office français ? Le controversé pass sanitaire Covid, qui deviendra obligatoire à partir du 9 août, affectera-t-il la fréquentation des cinémas ? Seul le temps le prouvera.

Juliette Deforest

"Évangéliste de télévision. Communicateur sans excuse. Fanatique de bacon primé. Accro de la nourriture en général."

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