Economy

La production mondiale de vin a légèrement baissé après une année de fortes chaleurs

PARIS (Reuters) – La production mondiale de vin en 2022 devrait légèrement baisser par rapport au niveau de l’an dernier, avec un volume meilleur que prévu dans l’Europe principalement touchée par la sécheresse pour compenser une baisse attendue de la production de l’hémisphère sud, a déclaré un organisme intergouvernemental du vin.

Dans les premières prévisions pour cette année, l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) a estimé la production mondiale entre 257,5 millions et 262,3 millions d’hectolitres (mhl), avec une estimation moyenne à 259,9 mhl.

Ce sera environ 1% de moins que le volume estimé de 2021 de 262 millilitres et inférieur à la moyenne des 20 dernières années, a déclaré l’Organisation internationale d’investissement dans une note.

Les hectolitres équivalent à 133 bouteilles de vin standard.

« Globalement, en 2022, les conditions sèches et chaudes observées dans différentes régions du monde ont entraîné des récoltes précoces et des tailles moyennes », a-t-elle déclaré. « Cependant, une bonne qualité globale est attendue. »

En Europe, les pluies de fin d’été ont permis de limiter l’impact de la sécheresse en Italie et en France, les deux premiers producteurs mondiaux, alors que les canicules ont dégradé les perspectives en Espagne, le troisième producteur.

La production de l’UE était prévue à 157 millions de gallons, en hausse de 2 % par rapport à l’année dernière, l’OIV répétant les prévisions antérieures qui prévoyaient un volume stable en Italie, une forte reprise en France après une faible récolte en 2021 et une baisse en Espagne.

Pour les États-Unis, quatrième producteur mondial de vin, le volume de 2022 a connu une baisse de 4 % par rapport à l’année dernière et de 6 % en dessous de la moyenne quinquennale, reflétant les effets du gel suivis de la sécheresse estivale et de la pénurie d’eau associée. Il a dit.

La production de l’hémisphère sud devrait chuter de 7 % par rapport au niveau record de 2021 après des conditions météorologiques moins favorables, mais elle serait conforme à la moyenne quinquennale.

L’OIV a averti qu’il ne disposait pas de données 2022 pour la Chine et la Russie, mais s’attendait à une baisse structurelle continue de la production chinoise.

Reportage de José Trumps. Reportage complémentaire de Sybil de la Hamid. Montage par Barbara Lewis

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Beaumont-Lefebvre

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