La police française perquisitionne le groupe Orpea dans une maison de retraite dans le cadre d’une enquête pour faute
PARIS (Reuters) – Des dizaines de résidences pour personnes âgées en Europe (ORP.PA) Un groupe à travers la France a été pris pour cible lors de descentes de police mardi dans le cadre d’une enquête judiciaire sur des allégations d’inconduite et d’abus possibles de résidents de maisons de retraite.
Le bureau du procureur général a déclaré avoir enregistré une cinquantaine de plaintes pour « maltraitance institutionnelle » de résidents âgés. Un porte-parole d’Orpea a confirmé les raids et a déclaré que la société coopérait avec les enquêteurs.
Elle fait suite à la publication, en début d’année, d’un livre du journaliste indépendant Victor Castaigne sur Orpea. Le livre « Les Fossoyeurs » ou « Les Fossoyeurs » a envoyé des ondes de choc à travers la France et une introspection sur la façon dont les personnes âgées sont traitées dans les maisons de retraite.
Orbea a déclaré en juin qu’un audit indépendant avait trouvé des preuves d’actes répréhensibles financiers, notamment des dépenses de main-d’œuvre gonflées et des paiements suspects importants à des tiers, bien qu’il n’ait pas confirmé les accusations portées dans le livre. Les allégations de mauvais traitements ont été largement rejetées.
Les raids ont eu lieu alors qu’Orpea annonçait mardi aux investisseurs qu’elle réduirait ses activités internationales et se concentrerait sur son cœur de métier.
Le groupe a déclaré qu’Orpea envisageait de convertir 3,8 milliards de dollars (3,9 milliards de dollars) de dettes non garanties en fonds propres en émettant des droits aux parties prenantes existantes, soutenus par des prêteurs en fonction de leurs créances.
Elle espère également apporter 1,9 à 2,1 milliards d’euros de liquidités supplémentaires via 600 millions d’euros de nouvelle dette sécurisée pour couvrir ses besoins de financement jusqu’au début de l’été 2023, et une seconde augmentation de capital dont les modalités n’ont pas été dévoilées.
En octobre, le groupe de retraite a mis en garde contre la faiblesse des actifs et a déclaré qu’il avait demandé des pourparlers avec les créanciers.
Écrit par Diana Mandia et Ingrid Melander; Montage par Kirsten Donovan et Bernadette Baum
Nos critères : Principes de confiance de Thomson Reuters.