Economy

La plateforme de streaming Quibi ferme six mois après son lancement

La pandémie de Covid-19 a eu raison du modèle économique de Quibi. Le service de streaming vidéo court, lancé en avril en Amérique du Nord par Jeffrey Katzenberg, un ancien patron de Disney, a annoncé mercredi 21 octobre sa fermeture et la revente de son catalogue et autres actifs.

« Le monde a radicalement changé depuis le lancement de Quibi et notre modèle économique n’est plus viable à lui seul », a déclaré dans un communiqué le fondateur de la plateforme, qui avait séduit des stars pour produire des films et des séries, comme Steven Spielberg et Jennifer Lopez.

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« Nous avions en tête de créer la nouvelle génération de formats narratifs », se souvient Meg Whitman, la PDG de l’entreprise, dans une lettre ouverte. «C’est donc le cœur lourd que nous annonçons aujourd’hui que nous allons ralentir nos activités et chercher à vendre des contenus et actifs technologiques. « 

Les vidéos de dix minutes ou moins étaient conçues comme « Mord » (Quibi est la contraction de «Bouchées rapides», bouchées rapides) à regarder lors d’un voyage, par exemple. Mais les mesures de confinement ont plutôt favorisé les plateformes sur tous les écrans et les formats longs traditionnels.

Un catalogue complet dès le départ

Des rumeurs circulaient déjà depuis septembre dans la presse américaine. Selon le site The Information, Jeffrey Katzenberg a déjà tenté de démarcher Eddy Cue, un vice-président d’Apple, Jason Kilar, patron de WarnerMedia, Fiji Simo, le responsable de l’application Facebook, voire NBCUniversal, pour leur vendre le catalogue. En vain, selon les sources de la publication.

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Quibi avait parié gros, avec 50 programmes disponibles dès le premier jour et des longs métrages payant jusqu’à 100 000 dollars la minute, comme les grosses productions Netflix. La plateforme a accumulé plus d’une centaine de séries originales et est présente sur des millions de mobiles, selon le communiqué.

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Mais le succès n’est pas là à cause d’un « Conjonction » pour deux raisons, selon Meg Whitman: « L’idée n’était pas assez solide pour justifier un service de streaming à part entière » et le « calendrier ». «Notre échec n’est pas faute d’essayer; nous avons examiné et épuisé toutes les options disponibles. « 

Le monde avec l’AFP

Beaumont-Lefebvre

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