Hier, la NASA a officialisé son partenariat avec l’Agence spatiale européenne (ESA). Ce partenariat a été mis en place pour concevoir Gateway, la station spatiale que ces agences envisagent de lancer en orbite autour de la Lune. A l’instar de l’ISS, Gateway devrait à terme devenir une station internationale pour servir de transition entre l’espace et le sol lunaire. Mais ce projet commun ne s’arrête pas là. Une fois que l’objectif d’établir une présence humaine autour et sur la Lune sera atteint, la NASA et l’ESA iront de pair vers Mars.
Selon le communiqué rédigé par la NASA, la construction de Gateway devrait débuter d’ici 2022. Si la NASA a déjà distribué certains contrats à des entreprises américaines comme SpaceX ou Maxar Technologies, le reste de ces contrats sera distribué par l’ESA. De son côté, l’Agence spatiale européenne devrait notamment fournir de nouveaux modules pour Gateway, ainsi que des engins spatiaux qui permettront de faire la navette entre la Terre et Gateway.
D’autres agences ont signé ce même partenariat.
Sur le blog de la NASA, Jim Bridenstine, son administrateur, a écrit: « Dans un proche avenir, nous déplacerons les vols spatiaux humains de l’orbite terrestre basse vers la Lune pour la première fois depuis 1972. » Jim Bridenstine a également ajouté que d’autres accords internationaux concernant le programme Artemis seront annoncés très prochainement. «Ce partenariat s’appuie sur la coopération exceptionnelle établie par la Station spatiale internationale alors que nous nous dirigeons vers la lune. Gateway continuera d’étendre la coopération de la NASA avec des partenaires internationaux comme l’ESA, en veillant à ce que le programme Artemis aboutisse à une exploration sûre et durable de la Lune après l’atterrissage humain initial et au-delà » il explique.
Quoi qu’il en soit, les chercheurs des agences spatiales du monde entier continuent d’analyser notre satellite naturel de fond en comble, afin de préparer au mieux le terrain pour de futures missions. Cette semaine, la NASA vient d’annoncer qu’elle a découvert traces d’eau à l’échelle moléculaire à la surface de la Lune.
