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La NASA a découvert de l’eau partout sur la Lune!

Comme prévu, la NASA vient d’annoncer la détection d’eau sur la Lune via le télescope infrarouge aéroporté de Sofia. La détection d’eau sur notre satellite n’est pas en soi une nouveauté mais cette fois, c’est la solide confirmation que cette eau ne se limite pas au fond de certains cratères lunaires, à l’ombre, sous forme de glace. Cela pourrait être omniprésent à la surface de la Lune.

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Les analyses des données fournies par les sondes sont analysées depuis plus de 10 ans. Chandrayaan-1 et Époxy a suggéré que la surface lunaire contiendrait l’équivalent d’un demi-litre d’eau par hectare en moyenne, selon l’un des chercheurs qui a fait cette découverte, le français Olivier Groussin, le laboratoire deastrophysique de Marseille.

La signature de molécules l’eau dans le domaine deinfrarouge semblait avoir été obtenu par les instruments de sondes spatiales survolant le Lune, en particulier celui nommé Cartographe de minéralogie lunaire équipement Chandrayaan-1. Rappelez-vous que sur Terre, l ‘atmosphère est presque opaque dans la bande où cette signature spectrale serait observable. Mais, avec un télescope infrarouge transporté par un avion à haute altitude – comme c’est le cas avec le Observatoire stratosphérique pour l’astronomie infrarouge (Sofia) à bord d’un Boeing 747 SP développé par le Nasa et leagence spatiale allemande –, tout change. On pouvait donc espérer confirmer cette découverte et c’est ce que pensait Futura en annonçant la semaine dernière que la NASA allait faire l’annonce d’une découverte concernant notre satellite naturel comme on peut le voir dans l’article précédent ci-dessous.

L’annonce est spectaculaire au moins sur un aspect car, en plus d’une confirmation de la présence d’eau dans le régolithe lunaire, l’article exposant les travaux des chercheurs de la NASA Astronomie de la nature explique que les molécules de H2O ont été identifiés dans un cratère mythique pour tous les fans de 2001, une odyssée spatiale, le cratère Clavius!

De l’eau partout pour les colons lunaires?

C’est l’un des cratères lunaires les plus célèbres, le deuxième en taille avec 225 kilomètres de diamètre et il est situé près du pôle Sud avec des pics sur ses bords pouvant atteindre 4600 mètres d’altitude. Dans son roman, Arthur Clarke situe précisément la base lunaire permanente des États-Unis dans ce cratère. Ce n’est pas un hasard car nous spéculions déjà dans les années 1960 sur la possibilité que de l’eau gelée, vestige d’un intense bombardement de comètes, puisse se trouver au niveau des pôles au bas de certains cratères lunaires perpétuellement dans l’ombre et donc bien en dessous de 0 ° C pendant des milliards d’années. Cela a été confirmé par des missions lunaires comme celle de Chandrayaan-1 Lcross (Satellite d’observation et de détection à distance du cratère lunaire).

On peut donc trouver dans les cratères très proches des pôles lunaires de l’eau pour les colons. Mais le cratère Clavius ​​lui-même est encore un peu éloigné du pôle Sud, c’est donc une surprise de trouver des molécules de H là-bas.2O dans les zones généralement exposées à lumière du jour lunaire comme l’expliquent les chercheurs. Et ce sont des molécules de H2O.

Comme Casey Honniball, l’auteur principal de l’article publié dans Astronomie de la nature, pendant des années, il y avait eu des indications de la présence d’eau presque partout à la surface de la Lune mais il était difficile de dire s’il s’agissait de molécules de H2O ou hydroxyle sous la forme OH. Mais les observations de Sofia semblent désormais trancher en faveur de la première hypothèse. La quantité d’eau présente est cependant modeste car la zibeline du Sahara en contient environ 100 fois plus en moyenne.

Une présentation sommaire de la découverte de la NASA. Pour obtenir une traduction française assez précise, cliquez sur le rectangle blanc en bas à droite. Les sous-titres anglais devraient alors apparaître. Cliquez ensuite sur l’écrou à droite du rectangle, puis sur « Sous-titres » et enfin sur « Traduire automatiquement ». Choisissez « Français ». © Centre de recherche Ames de la Nasa

L’origine de cette eau n’est pas encore très claire. Cela aurait pu être provoqué par le flux de micrométéorites frappant constamment le régolithe lunaire ou être le produit d’un processus en deux étapes par lequel le vent solaire fournithydrogène sur la surface lunaire et provoque alors un réaction chimique avec une certaine minéraux contenantoxygène dans le sol pour créer des radicaux hydroxyles, qui se transformeront ensuite en molécules H2O.

Les chercheurs se demandent également comment ces molécules sont piégées dans le sol lunaire. L’une des hypothèses envisagées est celle où l’eau pourrait être piégée dans de minuscules structures en forme de perle qui se forment en raison de la chaleur élevé créé par les impacts des micrométéorites, créant ainsi gouttes de magma qui refroidissent rapidement en piégeant les molécules H20.

Ce sont des questions passionnantes à explorer avec la mission Artemis et de nouvelles perspectives pour la colonisation lunaire.

La NASA annoncera-t-elle la découverte d’un monolithe noir sur la Lune?

Article de Laurent Sacco publié le 23/10/2020

Lundi prochain, la NASA annoncera la nature d’une découverte importante faite sur la Lune et qui concerne le programme d’exploration lunaire pour les prochaines décennies, donc avec Artemis. Futura pense qu’elle sait ce que c’est …

Il y a quelques jours, la NASA a fait savoir qu’elle annoncerait une découverte passionnante concernant la Lune le lundi 26 octobre 2020 en fin d’après-midi, heure de Paris. Nous aimerions qu’il révèle enfin qu’il a une base lunaire permanente depuis 1999 sur notre satellite naturel et qu’un monolithe noir, preuve de l’existence d’une civilisation extraterrestre technologiquement hyper avancée, y a été découvert en 2001, comme le montre cette vidéo de Stanley Kubrick qui a fui grâce à Arthur Clarke, qui n’est pas mort mais a profité de la la gravité réduit à la Lune pour avoir plus de cent ans et en bonne santé.

Un extrait célèbre de 2001, une odyssée spatiale. © Métro-Goldwyn-Mayer

Malheureusement, l’actualité ne devrait concerner que les observations faites dans l’infrarouge avec le télescope à bord du Observatoire stratosphérique pour l’astronomie infrarouge (Sofia). Il s’agit d’un instrument piloté par un Boeing 747 SP développé par la NASA et l’agence spatiale allemande.

En montant à haute altitude, l’avion peut ainsi se retrouver dans des régions de l’atmosphère à plus faible teneur en eau et donc s’affranchir dans une certaine mesure des effets délétères de cette molécule sur les observations dans le domaine infrarouge. Plutôt que d’envoyer un télescope dans l’espace, un tel Spitzer, celle de Sofia, avec son miroir principale de 2,5 mètres de diamètre, suffit alors pour faire certaines observations qui incluent l’étude de la composition atmosphérique des planètes du Système solaire et leur surface. Grâce à lui, nous pouvons également étudier les comètes, aussi bien que physique et le chimie du milieu interstellaire, où étoiles.

Une présentation de l’Observatoire stratosphérique pour l’astronomie infrarouge, en anglais Observatoire stratosphérique pour l’astronomie infrarouge (Sofia). Pour obtenir une traduction française assez précise, cliquez sur le rectangle blanc en bas à droite. Les sous-titres anglais devraient alors apparaître. Cliquez ensuite sur l’écrou à droite du rectangle, puis sur « Sous-titres » et enfin sur « Traduire automatiquement ». Choisissez « Français ». © Centre de recherche en vol Nasa Armstrong

De la glace d’eau aux pôles lunaires?

Il n’est probablement pas difficile de deviner ce que Sofia a découvert sur la Lune. Le plus spectaculaire serait sans aucun doute l’observation d’un éruption volcanique transitoire mais on mise plutôt sur la présence d’eau sous forme de glace dans certaines régions lunaires.

En effet, la NASA ne cache pas que parmi les experts invités à présenter sa découverte lundi, il y aura Casey Honniball, postdoctorante au Centre de vol spatial de Goddard de la Nasa (Ceinture de verdure, Maryland).

Google et le World Wide Web fournir rapidement des informations qui ne laissent guère de doute. Casey Honniball a en effet passé son thèse de doctorat sur la possibilité de détecter de l’eau sur la Lune grâce aux observations infrarouges possibles avec Sofia. L’un des articles que l’astronome a publié est également très révélateur.

Rendez-vous lundi vers 17h en France pour savoir si Futura a raison …

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Delphine Perrault

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