La justice française confirme le recours collectif contre Sanofi pour Dépakine
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PARIS (Reuters) – Un tribunal français a décidé mercredi que les familles des victimes de Dépakine, un médicament contre l’épilepsie qui a causé des malformations congénitales et des difficultés d’apprentissage lorsqu’il est pris pendant la grossesse, pourraient se joindre à un recours collectif contre le fabricant de médicaments Sanofi (SASY.PA). .
Sanofi a déclaré qu’il ferait appel de la décision.
« C’est une grande victoire. Cette décision reconnaît la responsabilité du laboratoire », a déclaré à Reuters Marine Martin, présidente de l’APESAC Victims Association.
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L’APESAC, qui représente 7 500 familles, a lancé en septembre 2021 un recours collectif contre Sanofi, qui a été mis en examen en 2020 pour homicide involontaire sur Dépakine.
Sanofi a nié les accusations à l’époque et a déclaré qu’il contesterait le bien-fondé de l’enquête.
Mercredi, il a déclaré que la décision du tribunal, le tribunal judiciaire de Paris, contredit les décisions précédentes dans cette affaire.
« Le laboratoire fera appel de cette décision. Elle se fonde en partie sur les conclusions contestables d’un rapport d’expertise remis lors de la procédure pénale », a indiqué le fabricant de médicaments dans un communiqué.
Les autorités sanitaires françaises ont estimé que la Dépakine est responsable d’anomalies entre 2 150 et 4 100 enfants et de troubles du développement neurologique chez jusqu’à 30 400 enfants.
Il s’agira du premier recours collectif dans le secteur de la santé en France. Episak a déclaré que les familles pourraient recevoir des centaines de millions d’euros de compensation.
L’action Sanofi a progressé de 0,67% à 88,66 euros à 11h30 GMT, contre 0,5% pour l’indice français CAC 40.
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Reportages supplémentaires de Miriam Rivett, Dominic Vidalon et Benoit van Overstreten ; Montage par Mark Potter
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