La France signe un accord d’exploration lunaire dirigé par les États-Unis
WASHINGTON (Reuters) – La France est sur le point de signer un accord multilatéral dirigé par les États-Unis visant à contrôler le comportement des nations dans l’espace et sur la Lune, ont déclaré deux personnes proches du projet.
Les sources, qui ont demandé à ne pas être identifiées, ont déclaré que la signature par la France de l’accord, appelé Accords d’Artémis, représenterait l’une des approbations les plus importantes à ce jour des efforts de Washington pour façonner les normes et standards juridiques internationaux pour l’exploration lunaire.
Une porte-parole de l’agence spatiale française n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire. Une porte-parole de la NASA, qui a dirigé la rédaction des accords Artemis, n’a pas répondu par e-mail sollicitant des commentaires.
Inscrivez-vous maintenant pour obtenir un accès gratuit et illimité à Reuters.com
L’une des sources a déclaré que les responsables français signeront les accords mardi soir lors d’une cérémonie à la résidence de l’ambassadeur de France à Washington, DC, pour marquer le 60e anniversaire de la fondation de l’agence spatiale française.
Il deviendra le 20e pays à signer l’accord depuis 2020, lorsque l’administration Trump l’envisageait comme le volet diplomatique du programme phare d’exploration spatiale de la NASA, Artemis. Ce programme vise à ramener les humains sur la surface lunaire d’ici 2025 avec l’aide d’alliés américains et d’entreprises privées.
Les accords, fondés principalement sur des principes plus larges du Traité sur l’espace extra-atmosphérique de 1967, comprennent un ensemble de principes visant à promouvoir les utilisations pacifiques de l’espace, de la création de « zones de sécurité » autour des futures bases lunaires au partage de données scientifiques avec d’autres nations.
Le Royaume-Uni, le Japon et le Canada sont d’autres grands pays qui ont déjà signé les accords, la France devant devenir le septième pays européen. Le dernier signataire, le mois dernier, était la Colombie, l’un des rares signataires à considérer les accords comme un coup de pouce au développement de ses propres capacités spatiales.
La Chine, qui n’a pas signé les accords Artemis, prévoit son propre programme d’exploration lunaire que le président de la NASA Bill Nelson et d’autres responsables américains considèrent comme un concurrent du programme Artemis. La Russie, partenaire de longue date de l’agence spatiale américaine sur la Station spatiale internationale, prévoit de travailler avec Pékin sur son programme lunaire au lieu du programme Artemis.
Inscrivez-vous maintenant pour obtenir un accès gratuit et illimité à Reuters.com
(Rapports de Joe Rowlett à Washington). Montage par Alexandra Hudson
Nos critères : Principes de confiance de Thomson Reuters.