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La France secouée par de nouvelles manifestations après le discours de Macron sur la réforme des retraites

Ankara

La France a été secouée par des manifestations impromptues après le discours du président sur la réforme des retraites lundi soir.

Emmanuel Macron s’est adressé à la nation dans une allocution télévisée au sujet du projet de loi contesté sur la réforme des retraites après sa promulgation samedi matin. Cette décision intervient après que le Conseil constitutionnel s’est prononcé vendredi en faveur de la partie la plus controversée du relèvement de l’âge légal de la retraite.

Les manifestants se sont rassemblés dans plusieurs villes du pays lors du discours de Macron pour exprimer une nouvelle fois leur désapprobation comme ils le font depuis janvier, selon les médias.

Alors que certains ont utilisé des casseroles et des poêles pour faire du bruit, d’autres ont incendié des poubelles et des motos dans les rues de Paris, rapporte le quotidien Le Monde.

Le Figaro a rapporté que des milliers de personnes ont également manifesté dans des villes comme Lyon, Rennes, Marseille, Nantes et Bordeaux, alors que les tensions montaient dans certaines régions.

Le Figaro ajoute que la police parisienne a dénombré 2 000 manifestants dans la capitale, et que la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour les disperser.

Le discours de Macron

Les paroles du président n’étaient que de l’apaisement et il n’a pas reculé devant sa décision.

Macron a exprimé sa volonté de tourner la page de cette réforme et de passer à d’autres chantiers, notant que « les mesures prévues dans le projet de loi entreront progressivement en vigueur cet automne ».

Le chef de l’Etat a réitéré la nécessité d’adopter une réforme en raison de l’augmentation du nombre de retraités et de l’espérance de vie moyenne.

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« Cette réforme est-elle acceptable ? Évidemment non », a poursuivi Macron. « Malgré des mois de consultations, aucun consensus n’a été atteint, et je le regrette. »

Le président a admis que lors des manifestations, les manifestants se sont non seulement opposés au plan de réforme, mais aussi à leur niveau de vie et à la hausse des prix.

« Personne – surtout moi-même – ne peut rester sourd à ces revendications de justice sociale », a-t-il dit, et a précisé que la nation devait continuer à travailler pour assurer son indépendance.

Il a également confirmé mardi matin son appel aux organisations syndicales et patronales pour discuter des « questions essentielles » comme les conditions de travail, et non la réforme du système de retraite, « et la porte sera toujours ouverte ».

Macron a dévoilé ses nouveaux projets : emploi, immigration, amélioration du système républicain et progrès vers une vie meilleure.

Ainsi, il a montré que le débat sur la réforme des retraites était clos pour lui.

source de colère populaire

Le plan controversé de réforme des retraites a été signé et publié samedi au Journal officiel.

Macron a signé le projet de loi après que le Conseil constitutionnel a fini de l’examiner vendredi soir, malgré les syndicats appelant à l’abandon de la mesure qui a suscité des semaines de protestations.

Les neuf « sages » comme on les appelle en France ont en partie approuvé le projet de loi tout en désapprouvant six de ses mesures, dont celles relatives aux hauts fonctionnaires.

Le projet de loi prévoit notamment de relever l’âge de la retraite de 62 à 64 ans d’ici 2030, exigeant au moins 43 années de travail pour avoir droit à une retraite à taux plein. Les travailleurs et les syndicats s’y opposent farouchement.

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Le gouvernement a dévoilé la proposition de réforme en janvier et elle a été soumise à un débat parlementaire le mois suivant alors même que des millions de personnes descendaient dans la rue pour s’y opposer.

Les troubles se sont intensifiés lorsque la Première ministre Elisabeth Bourne a décidé, après avoir consulté Macron, d’utiliser des pouvoirs constitutionnels spéciaux pour adopter le projet de loi sans approbation parlementaire en mars.

La décision a été motivée par la crainte que les législateurs ne bloquent les réformes parce que le gouvernement n’a pas la majorité absolue à la législature.

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Astor Abel

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