La France resserre sa frontière avec la Belgique pour stopper l’immigration
© Mstislav Chernov sur Wikipédia
Le gouvernement français déploie des policiers supplémentaires à la frontière avec la Belgique, pour endiguer le flux de migrants traversant la Belgique pour entrer au Royaume-Uni.
La mesure a été annoncée hier par le ministre français des Affaires étrangères Gérald Darmanin lors d’une visite officielle à Calais et à Dunkerque.
Selon les chiffres de son administration, au moins 17 000 migrants ont fait le voyage jusqu’à présent cette année – souvent dans de petits bateaux, loin des bateaux en état de navigabilité, sans l’équipement de sécurité nécessaire, et souvent sans la moindre expérience de voyage en mer ou de localisation. Prévoyez d’atterrir si et quand vous arrivez de l’autre côté.
La France estime qu’un moyen d’endiguer la marée est d’arrêter le flux des ports belges. De nombreux migrants traversent des ports tels que Zeebrugge et Ostende, se cachant dans des wagons de marchandises, arrangés pour eux par des têtes de serpent, le terme d’argot pour les passeurs.
Cependant, d’autres font leur chemin de la côte belge à la côte française, où la traversée est beaucoup plus courte, mais pas forcément plus sûre.
Ils peuvent être fournis, pour un prix élevé, avec un équipement de navigation rudimentaire, qui est toujours de mauvaise qualité et impropre à voyager à travers certaines des voies maritimes les plus fréquentées du monde.
Des preuves peuvent souvent être vues sur la côte du Kent en Angleterre; La seule preuve qui reste est celle de migrants qui ont tenté et échoué à traverser.
« Cinquante pour cent des migrants qui veulent traverser depuis Calais et Dunkerque viennent de Belgique », a déclaré Darmanen. J’ai demandé au gouverneur de déployer du personnel de surveillance sur toute la frontière belge, pour attraper les passeurs et les migrants qui veulent quitter la Belgique pour rejoindre le nord de la France, afin de vider le puits. Cette stratégie a fait ses preuves. Nous demandons à nos amis belges de faire de même de leur côté. »
Suggérer que la Belgique ne fait pas sa part n’a pas plu à la ministre belge de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V).
« Je ne pense pas qu’un pays gagnerait à se signaler et à rechercher le coupable », a-t-elle déclaré à VRT News.
« Il ne sert à rien de se pointer du doigt. Nous devons trouver ensemble une solution à ce problème migratoire, car cela nécessite une coopération et une coordination européennes. Tenir les pays voisins pour responsables – pour moi – n’est pas la solution. »