La France rassemble la diplomatie pour calmer la crise israélo-palestinienne
Paris
La France va intensifier ses efforts diplomatiques avec l’Europe et les pays du Moyen-Orient pour « calmer les affrontements sanglants » entre Israël et la Palestine, a annoncé mercredi le ministre français des Affaires étrangères.
Préoccupé par la nouvelle série d’affrontements croissants, qui ont fait de lourdes pertes, Jean-Yves Le Drian a déclaré que la France s’était pleinement mobilisée, avec l’Allemagne en particulier, avec l’Égypte et la Jordanie pour aider à apaiser les tensions.
Dans une déclaration au Sénat, il a annoncé que les quatre pays feraient pression sur Israël et la Palestine pour qu’ils reprennent le dialogue dans le but «d’une solution juste et durable du conflit» dans le cadre du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.
Le Drian a déclaré qu’à ce stade, la seule priorité était de « réduire les tensions » et qu’il s’entretiendrait avec ses homologues israéliens et palestiniens pour exprimer le « calme ».
La déclaration du ministre des Affaires étrangères intervient après son absence lors de l’heure des questions-réponses à l’Assemblée nationale lundi, lorsque les députés de l’opposition ont critiqué la réponse «calculée» du gouvernement. Dans sa première déclaration officielle publiée lundi, la France n’a pas critiqué les attaques israéliennes contre la mosquée Al-Aqsa et les fidèles palestiniens, mais a fermement condamné « les attaques à la roquette depuis la bande de Gaza visant le territoire israélien ».
Les sénateurs du parti communiste Clementine Utin et Elsa Fossilon ont également pris la parole, Utin exhortant le gouvernement à condamner les violations de l’armée israélienne et à ne pas simplement exprimer sa « préoccupation » face à la situation violente tandis que Fusilon a déclaré que « le silence de la France contribue à l’impunité des Israéliens. Les atrocités sont en cours. «
Le Drian a confirmé, mercredi, que la France est « extrêmement préoccupée » par la situation à Jérusalem, et a déclaré avoir discuté de la question de « préserver strictement la situation historique actuelle » sur la place de la mosquée et le lieu saint de Jérusalem avec la Jordanie.
Il a également condamné le colonialisme israélien par l’expulsion forcée de résidents palestiniens à Jérusalem-Est près de la vieille ville et dans le quartier de Sheikh Jarrah, et a souligné la garantie du «droit de manifester pacifiquement».
Le Drian a déclaré que la situation actuelle découle de l’absence d’une solution politique qui dure depuis longtemps, et que la solution réside dans l’établissement de deux États, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité, avec Jérusalem comme capitale de la deux états.
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