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La France enquête sur l’utilisation présumée de logiciels espions contre des opposants

Paris (AFP) – Le parquet de Paris enquête sur l’utilisation massive présumée de logiciels espions par le groupe israélien NSO pour cibler des journalistes, des militants des droits humains et des opposants politiques.

Le bureau du procureur général a déclaré mardi dans un communiqué qu’il avait ouvert une enquête sur une série d’accusations potentielles, notamment la violation de la vie privée, l’utilisation illégale de données et la vente illégale de logiciels espions.

Comme il est courant en droit français, l’enquête n’identifie pas l’auteur présumé mais vise à déterminer qui pourra éventuellement être déféré à la justice. Une plainte a été déposée par deux journalistes et le site d’investigation français Mediapart.

Enquête par un consortium médiatique mondial Le message de cette semaine a trouvé plus de 1 000 personnes dans 50 pays sélectionnées par des agents de l’ONS pour une surveillance potentielle par le pionnier du logiciel espion Pegasus. Parmi eux se trouvaient des journalistes et des hommes politiques en France.

Sur la base des données divulguées, le consortium a identifié les cibles à partir d’une liste de plus de 50 000 numéros de téléphone portable obtenue par l’association à but non lucratif Forbidden Stories et le groupe de défense des droits humains Amnesty International et partagée avec 16 agences de presse.

Le groupe NSO a nié avoir jamais tenu une « liste de cibles potentielles, passées ou actuelles ». Il a décrit le rapport Forbidden Stories comme « plein de fausses hypothèses et de théories non fondées ».

Astor Abel

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