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La France autorise les détaillants de carburant à vendre à perte pour lutter contre l’inflation

(Corrige l’orthographe par Elizabeth, paragraphe 1)

PARIS (Reuters) – Le gouvernement français envisage de lever temporairement l’interdiction faite aux détaillants de vendre du carburant routier à des prix inférieurs à leurs coûts dans le cadre des efforts visant à endiguer les pressions inflationnistes sur les ménages, a déclaré la Première ministre Elizabeth Bourne au journal Le Parisien.

Une nouvelle hausse des prix du carburant cet été a compliqué les tentatives du gouvernement pour freiner l’inflation à la consommation, les ministres appelant les industries pétrolière et alimentaire à réduire leurs marges bénéficiaires.

TotalEnergies a prolongé son plafond de prix des carburants au-delà de la fin de l’année, tandis que certaines chaînes de supermarchés ont introduit des promotions pour vendre l’essence au prix coûtant.

Mais l’interdiction de vendre du carburant à perte, datant de 1963, empêchait les distributeurs de baisser davantage les prix, a déclaré Bourne, annonçant que l’interdiction serait levée « pour plusieurs mois ».

« Avec cette mesure inédite, nous obtiendrons des résultats tangibles pour les Français, sans subventions aux carburants », a-t-elle déclaré dans un entretien publié samedi.

Elle a rejeté l’idée que le gouvernement réduise les taxes sur les carburants, soulignant la nécessité de réduire le déficit et la dette publics, tout en affirmant que les grandes entreprises doivent jouer leur rôle.

Le ministre des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré jeudi que la hausse des marges bénéficiaires du raffinage de l’essence était une source d’inquiétude et qu’il pourrait être nécessaire d’y remédier par une action gouvernementale.

Concernant les prix des denrées alimentaires, Bourne a déclaré au Parisien qu’à partir de novembre, les entreprises seront tenues d’indiquer sur les étiquettes lorsqu’elles ajustent la taille d’un produit.

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La soi-disant « inflation déflationniste », où les produits sont vendus en plus petites quantités sans aucune réduction de prix, est devenue une source de controverse dans le commerce de détail alimentaire lors des hausses de prix de l’année dernière.

La chaîne française de supermarchés Carrefour a annoncé ce mois-ci qu’elle placerait des pancartes dans ses magasins à côté des produits trouvés utilisant de telles pratiques.

(Reportage de Gus Trompez et Camille Renaud ; édité par Jason Neely)

Juliette Deforest

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