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Irrité par la destruction des pierres préhistoriques d’un magasin de bricolage français

Les pierres de Carnac mesuraient entre 50 et 100 cm (20 et 40 po) de haut et se trouvaient à proximité des principales zones hautement protégées de l’une des attractions touristiques préhistoriques les plus grandes et les plus obscures d’Europe.

« Le site a été détruit », a déclaré mercredi à l’AFP l’archéologue Christian Opeltz, après avoir rapporté que le terrain avait été déminé dans le journal Ouest France.

39 menhirs – connus sous le nom de menhirs – auraient été perdus et auraient environ 7 000 ans d’après la datation au carbone effectuée sur les pierres voisines en 2010.

Le terrain a obtenu un permis de construire du bureau du maire local en août de l’année dernière, et la chaîne de bricolage Mr. Bricolage y construit actuellement un nouveau magasin.

Le maire Olivier Lebecque a déclaré à l’AFP avoir « respecté la loi » et relevé la « faible valeur archéologique » des objets retrouvés lors des inspections avant le début des travaux.

Il a ajouté que le terrain n’était pas situé dans une zone protégée et était destiné à un usage commercial.

Carnac est célèbre pour ses vastes champs de roches mégalithiques qui se dressent en longues files près de la côte atlantique dans la Bretagne balayée par les vents.

Il y en a environ 3 000 dans les deux principales aires protégées qui s’étendent sur six kilomètres (quatre milles).

On pense que les pierres ont une fonction sacrée et funéraire, bien qu’il existe différentes théories.

La Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) de Bretagne, chargée de veiller au respect de la loi de protection des monuments culturels, a minimisé l’importance des pertes.

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« Compte tenu du caractère incertain et de toute façon sans importance des vestiges, tel que révélé par les contrôles, les dommages causés à un site de valeur archéologique n’ont pas été déterminés », a-t-il déclaré mercredi dans un communiqué.

Mais l’archéologue local Oplitz pense que les autorités locales n’ont pas enquêté correctement.

« Il n’y a pas eu de fouilles archéologiques pour savoir si les pierres étaient des menhirs ou non », a-t-il précisé.

« Nous assistons à une série d’échecs. L’État ne protège plus nos concitoyens ni notre patrimoine. Horrible », a déclaré sur Twitter la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen.

Contacté, le groupe de M. Precollig a dit « regrette profondément la situation » mais a évoqué les licences accordées à son magasin l’an dernier.

Astor Abel

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