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France News, la centrale nucléaire française, le régulateur français découvre des problèmes de sécurité à la troisième centrale nucléaire

10 réacteurs nucléaires des 56 réacteurs de la France sont actuellement hors service (dossier)

Paris:

L’organisme de surveillance nucléaire français a déclaré jeudi qu’une troisième centrale nucléaire avait été affectée par un problème de sécurité causé par l’érosion des soudures, suscitant des inquiétudes quant à la capacité énergétique du pays au plus fort de l’hiver.

Le problème a été identifié pour la première fois dans deux réacteurs de la centrale de Civaux, dans le centre de la France, le mois dernier lors de la maintenance.

L’électricien EDF a également mis à l’arrêt des réacteurs de sa centrale de Chooz dans l’Est des Ardennes, qui ont été construits avec la même conception et pourraient également être affectés.

« Les défauts identifiés dans les réacteurs de dernière génération ont été découverts dans un autre réacteur » à Benlay, dans le nord de la France, a déclaré Karen Hervio, vice-présidente exécutive de l’IRSN, l’autorité de sûreté nucléaire.

Le problème est lié à des soudures sur les canalisations faisant partie du circuit primaire de refroidissement d’urgence, selon l’IRSN.

« Nous ne savons pas s’il y a des problèmes ailleurs. EDF est en train de vérifier toutes ses données » issues des contrôles de maintenance précédents, a ajouté Hervio.

Dix réacteurs nucléaires sur les 56 du parc français sont actuellement hors service pour diverses raisons, représentant environ 20 % de la capacité nucléaire du pays.

De nombreuses centrales françaises approchent de la fin de leur durée de vie de 40 ans, mais EDF peine à faire fonctionner de nouveaux réacteurs.

Le groupe a annoncé mercredi des retards supplémentaires et des dépassements de coûts pour ses centrales nucléaires de nouvelle génération en difficulté à Flamanville, dans le nord de la France.

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Les coûts prévus ont augmenté de 300 millions d’euros supplémentaires (340 millions de dollars) pour atteindre 12,7 milliards d’euros, soit environ quatre fois les prévisions initiales de 3,3 milliards d’euros.

L’usine de Flamanville ne sera ravitaillée qu’au « deuxième trimestre 2023 », c’est-à-dire qu’elle ne sera opérationnelle qu’à la fin de l’année prochaine au plus tôt.

(À l’exception du titre, cette histoire n’a pas été éditée par l’équipe de NDTV et est publiée à partir d’un flux syndiqué.)

Astor Abel

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