États-Unis : l’IA provoquera presque certainement une crise financière
Le président de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis, Gary Gensler, a averti que la prochaine crise financière serait probablement causée par l’intelligence artificielle.
Les entreprises technologiques développant des modèles d’intelligence artificielle pour le secteur financier échappent au contrôle des régulateurs de Wall Street.
Si les sociétés financières utilisent des modèles identiques ou similaires, cela peut signifier qu’elles prendront les mêmes décisions au même moment. En théorie, cela pourrait conduire au désastre.
Dans une interview accordée au Financial Times, Gary Gensler a déclaré que cette évolution était « presque inévitable ». Les régulateurs ont peu de temps pour prendre des mesures visant à réduire les facteurs de risque de l’IA dans le secteur financier.
Les sociétés financières comme Morgan Stanley et Goldman Sachs s’efforcent d’ajouter la technologie de l’IA à leurs opérations, souvent sous la forme d’un assistant IA qui rédige des rapports de recherche ou crée des sujets de discussion pour les réunions avec les clients.
JPMorgan Chase développe une plateforme similaire à ChatGPT d’OpenAI qui aidera les clients à choisir leurs investissements.
Aux États-Unis, les régulateurs envisagent la possibilité d’introduire des règles supplémentaires ou d’utiliser les lois existantes. D’un autre côté, l’Europe est en pleine avance dans la réglementation de l’intelligence artificielle, que le Parlement européen décrit comme « la première loi globale sur l’IA au monde ».
Toutefois, l’approche de l’UE n’est pas exempte de critiques. La bureaucratie et les obstacles réglementaires ralentiront certainement les startups européennes face à leurs concurrents américains et asiatiques en matière d’IA.