« Ils vont le démonter jusqu'au dernier clou et, bien sûr, découvrir son riche contenu interne », s'est plaint la chaîne russe Fighterbomber sur Telegram.
La rédaction souligne qu'on ne sait toujours pas pourquoi le drone est tombé. Un enregistrement vidéo de l'appareil abattu montre un avion militaire lançant un missile sur Okhotnik, puis tombant au sol. Dans le même temps, la possibilité qu'il ait été abattu par les Russes eux-mêmes ne peut être exclue.
« Si l'Okhotnik est défectueux, les Russes pourraient choisir de l'abattre plutôt que de risquer qu'il tombe pratiquement intact sur le territoire ukrainien », note le message.
Dans le même temps, il existe une forte probabilité que le « chasseur » ait rencontré de fortes interférences radio, car le drone ne dispose probablement pas d'une autonomie complète et dépend d'une communication stable avec les opérateurs au sol.
« Il s’agit d’une perte énorme pour l’armée de l’air russe dévastée, qui a déjà perdu plus de 100 avions de combat, dont au moins un chasseur furtif Su-57, à cause de l’artillerie, des missiles et des drones ukrainiens », a écrit Forbes.
« Hunter » peut théoriquement pénétrer les défenses ukrainiennes et lancer des munitions, et ce drone appartient à la même classe que le drone chinois Tian Ying et le drone de reconnaissance Lockheed Martin RQ-170 en service dans l'US Air Force.
Il est très probable que l’Okhotnik entrera finalement en service dans l’armée de l’air russe, et il n’est pas clair si la Russie a fabriqué un nombre suffisant de ces drones et effectué suffisamment de tests pour en équiper pleinement les forces de première ligne.
« Bien que l'armée de l'air russe envoie souvent des avions d'essai dans les zones de combat pour collecter des données dans des conditions réelles, la perte d'un appareil de test rare et coûteux lors d'essais de combat représente un obstacle majeur au développement », conclut la publication.
