EN DIRECT – « Mon équipe est traumatisée »: après l’attentat à Paris, l’agence des lignes Premiers déménagera probablement
ENQUÊTE
Selon nos informations, l’agresseur présumé a admis lors de sa garde à vue avoir repéré jeudi les lieux de l’attaque, comme le montrent les images des caméras de vidéosurveillance où il est vu en train de regarder le bâtiment et de faire des allers-retours. , sans rester longtemps sur les lieux.
Selon ses déclarations, Ali H., qui ne parle pas français et pas très bien anglais, a estimé que les locaux de l’hebdomadaire satirique se trouvaient toujours rue Nicolas Appert après avoir fait des recherches. Lorsqu’il a attaqué les deux victimes, c’est donc Charlie Hebdo qu’il ciblait, pensant attaquer deux de ses journalistes sans savoir qu’ils appartenaient à une autre société de production. Il avait une bouteille de White Spirit avec lui dans son sac à dos et envisageait hypothétiquement de démolir le bâtiment.
Le suspect, qui s’est dit offensé par les caricatures de Muhammad republiées par Charlie, ne parle ni de Daech ni d’Al-Qaïda selon une source proche de l’enquête, il dit simplement qu’il est musulman. À ce stade, il semble avoir agi seul. Aucun élément de radicalisation n’a été trouvé par les enquêteurs, ni de réclamation ou de lettre d’allégeance. Mais l’enquête se poursuit, avec l’analyse de son équipement électronique et les auditions des huit personnes de son entourage également placées en garde à vue.