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Critique de ‘Jane from Charlotte’: duo de la fille de la mère

« Jane from Charlotte », la première apparition de l’actrice et chanteuse Charlotte Ginsburg (« l’Antéchrist »), est un portrait documentaire sinueux et insaisissable de la mère de Ginsburg, Jane Birkin. Birkin, la « It » girl des années 60 et 70, est surtout connue pour avoir joué dans de mauvais films Art House (tels que « Explose‘), et pour son idylle avec Serge Gainsbourg, avec qui elle a collaboré sur un album à succès avant de débuter sa carrière de chanteuse solo.

Gainsbourg rend hommage au drame documentaire d’Agnès Varda de 1988, « Jane B. Jane de Charlotte voit Birkin à 74 ans et capture ses fixations apparentes dans ce film antérieur – son amour pour les chiens, les images et la maternité – ainsi que ses idées sur la féminité. »

Contrairement à l’approche descriptive de Varda, Gainsbourg est simple, faisant la transition entre des conversations mère-fille élégamment organisées et des séquences vidéo à domicile des activités quotidiennes de Birkin – comme jouer sa musique au Japon, jardiner avec sa petite-fille et visiter un éleveur de Bulldog.

Ginsburg affirme qu’elle admire sa mère parce qu’elle « n’a jamais osé » dans l’espoir de combler la querelle entre eux. Birkin parle, un peu obliquement, de sujets intimes comme sa dépendance à vie aux somnifères et les insécurités maternelles – la mort prématurée de sa première fille, Kate Barry, plane sur le film.

Clairement un projet pour les animaux de compagnie de Gainsbourg (dont les chansons pop électroniques figurent en bonne place sur la bande originale et contrastent avec les airs classiques de sa mère), le documentaire est manifestement isolé et manque de contexte.

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Quand Ginsburg et Birken visitent le célèbre sur Serge aux murs noirs maison parisienne, par exemple, les propriétés d’un logement sont tenues pour acquises. (La maison est restée pratiquement inchangée depuis la mort de Gainsburg en 1991 et deviendra désormais un musée.) Mélanger Montré ici, mais Ginsburg n’a aucun intérêt à rendre la vie de sa mère, ou leur relation, accessible ou particulièrement attrayante pour les débutants. Cela fait parfois une expérience triviale, mais on a le sentiment que Ginsburg s’en fiche – elle a probablement fait le film pour elle-même.

Jeanne de Charlotte
non classé. En français avec traduction. Durée du spectacle : 1h28. dans les théâtres.

Juliette Deforest

"Évangéliste de télévision. Communicateur sans excuse. Fanatique de bacon primé. Accro de la nourriture en général."

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