Costumes, star internationale, nouveautés… Tout ce qu’il faut savoir sur la saison 2
- Masque chanteur est de retour sur TF1 après un lancement réussi l’année dernière.
- Nouveaux costumes, nouvelles mécaniques, rythme différent, le spectacle fait peau neuve pour sa saison 2.
- En compagnie d’Alessandra Sublet, Kev Adams, Rémi Faure, directeur des programmes de streaming TF1, et Anthony Meunier, directeur général de la société de production, 20 minutes vous dit à quoi vous attendre.
Il n’y aura ni Cendrillon ni Napoléon au prochain bal masqué de TF1. La chaîne a plutôt décidé de parier sur les animaux pour faire l’émission lors de la deuxième saison de Masque chanteur. Le spectacle animé par
Camille Combal revient en vigueur le 17 octobre, et passe pour l’occasion de la box du vendredi au samedi soir. Mais ce n’est pas la seule nouveauté prévue pour le programme. Car si les membres du jury restent en place (à savoir Alessandra Sublet, Anggun, Jarry et Kev Adams), la production a mis le paquet pour renouveler la curiosité du public.
Il faut dire que le défi est considérable. Tout au long de sa première saison, Masque chanteur a attiré plus de 5,7 millions de téléspectateurs, ce qui en fait l’un des divertissements les plus puissants de PAF. Afin de maintenir cette base solide, on reprend donc les éléments qui ont fait son succès, et on recommence. Cela commence par les costumes, au nombre de 12 cette année. Le squelette, l’araignée, le dragon, le requin, le loup, la gueule, le pingouin, la pieuvre, le robot, la renarde, la chouette et, grosse surprise, deux perroquets!
Ce costume double est une première mondiale. «C’est un duo en ville ou sur scène», explique Rémi Faure, directeur des programmes de flux de TF1. Un couple ? Un frère et une sœur? Un couple artistique? Toutes les possibilités sont possibles pour savoir qui se cache derrière ces deux perroquets.
Une nouveauté, deux nouvelles fonctionnalités, trois nouvelles fonctionnalités …
Autre innovation: le treizième costume. Lors de la deuxième prime, une «star internationale» se retrouvera face à face avec le jury, le temps d’une soirée seulement. Cette célébrité n’aura droit qu’à une performance vocale et à deux magnétophones. Ce sera ensuite aux quatre enquêteurs de déchiffrer les indices avant qu’elle ne révèle son identité à la fin du programme. Ce mécanisme est à prendre comme un bonus, car il n’aura aucun impact sur le déroulement de l’aventure, et aussi célèbre soit-il, ce personnage ne pourra pas gagner la partie.
Pour la première fois au monde (à nouveau), la production de Masque chanteur donne la voix à un corbeau. Masqué aussi, il ne participera pas à la compétition mais interviendra à travers un écran « pour livrer des anecdotes, des détails, des indices », explique Rémi Faure. Mais ce nouveau personnage n’a pas convaincu
Kev Adams : «C’est juste quelqu’un qui vient nous donner des indices que nous connaissions déjà. Les indices qu’il donne ne sont pas blancs, je le dis franchement ». Mais le comédien nuance ses propos en insistant sur ce que le corbeau apporte au jeu. «Quand il arrive, c’est effrayant et ça ajoute du rythme, de l’intrigue, un petit côté sombre. C’est intelligent », concède-t-il.
« Derrière mon loup, je fais ce qui me plaît, me plaît »
En plus de ces nouvelles fonctionnalités, des modifications ont été apportées à la mécanique du jeu. La promesse est justement une augmentation du rythme. L’année dernière, seuls six candidats / célébrités / personnages (biffer le superflu) se sont affrontés pendant une soirée. Cette saison, ils seront douze. «Dans la saison 1, dans le dernier tiers de l’émission, on a fait chanter à nouveau ceux qui étaient en dérogation, c’était encore laborieux», reconnaît Anthony Meunier, directeur général d’Hervé Hubert Productions. Là, on n’a plus cet écueil de les faire passer deux fois. «De plus, deux personnages dévoileront leur identité chaque soir, et ce dès le début de l’aventure, ce qui n’était pas le cas l’année dernière.
Le renouvellement du programme dépend également des libertés accordées aux membres du jury. Pour augmenter la pression, on leur demande plus ou moins d’attendre avant de révéler le nom auquel ils pensent s’ils sont sûrs d’eux-mêmes. Mais ça, Alessandra Sublet ne le comprend pas. «J’ai toujours dit à la production que si je trouvais un nom, je le donnais», explique l’animateur. Car si j’en fais des caisses, le spectateur se dira que je suis ennuyeux et ça me tombe dessus. « L’histoire est la même pour Kev Adams, l’autre enfant terrible de la série: » Quand on a quelqu’un, on le dit. Si on l’a deviné et qu’il est trop tôt dans la série, tant pis. C’est bon, ça ne s’appelle pas « Suspense Singer ». «
Plus d’indices, moins d’auto-réglage
Mis bout à bout, les indices devraient plus facilement capter les oreilles des enquêteurs et du public lors de cette deuxième saison. «L’année dernière, on leur a reproché que trop de voix avaient été trafiquées et à un moment donné, entre la voix trafiquée et le magnétophone où les indices ne signifient parfois rien, on leur a dit qu’on voulait passer pour stupide, mais pas cette saison », Révèle Alessandra Sublet. Des critiques entendues par la production, qui a décidé de proposer des magnétos moins étanches et des services moins auto-réglés.
Et le casting? Malgré les appels incessants des journalistes lors de la conférence de presse, il est impossible d’avoir même les prémices d’un indice sur la personnalité derrière la pieuvre ou le dragon. La seule information dont nous disposons est que des célébrités ont soumis leur candidature spontanée et qu’elles ont été sélectionnées. Avant le 17 octobre, nous ne voyons qu’une seule solution: fouiller dans l’historique des appels de production.