Comment l’OM a échoué pour Joakim Mæhle
C’est une dernière journée pleine de rebondissements que l’Olympique de Marseille a vécu. De la vente de Bouna Sarr au Bayern au prêt de Michaël Cuisance en passant par le départ, en prêt avec option d’achat, de Maxime Lopez à Sassuolo, le responsable du football Pablo Longoria et le président Jacques-Henri Eyraud étaient au four et au le moulin. Mais un dossier leur a échappé, celui du côté droit. Avec le départ de Bouna Sarr, seul Hiroki Sakai peut occuper le poste dans l’effectif (même si André Villas-Boas évoquait la polyvalence de Nagatomo), et cela semble forcément un peu court en cette saison chargée avec la Ligue des champions. .
Dans la dernière ligne droite du mercato, l’OM a donc tout tenté pour achever l’arrivée de Joakim Mæhle, le latéral droit du KRC Genk. Considéré comme l’un des meilleurs arrière droit de Belgique, l’international danois (1 sélection) a été la priorité du club marseillais, qui a ouvert des négociations avec les dirigeants belges. Ce dernier avait déjà été attaqué sur ce dossier auparavant, avec Atalanta qui avait offert près de 10 millions d’euros.
Mæhle est déçu
Pour arriver à ses fins, l’OM a offert 8 M € + 4 M € de bonus selon les informations de Provence. Pas de quoi faire craquer Genk, qui aurait réclamé, lors d’une enchère finale, 15 millions d’euros. Malgré tous les efforts consentis par les dirigeants olympiens, le dossier s’est donc retourné, alors que les contours d’un contrat avaient été validés avec le joueur. Ce dernier, semble-t-il, a exprimé sa déception face à un message posté sur Twitter. » Pas de mots « , pouvons-nous lire.
Pas de mots
– Joakim Mæhle (@Joakim_maehle) 6 octobre 2020
L’OM a donc échoué dans sa quête d’un latéral droit, et dispose d’un effectif renforcé mais déséquilibré (manque d’alternatives au poste de numéro 9 et de latéral droit). Selon les informations de RMC, le recrutement d’un joker est clairement envisagé, un an après avoir déjà utilisé ce biais pour recruter Valentin Rongier au FC Nantes. Mais ce cadre oblige Marseille à recruter en France, pas forcément le plus évident.