Christophe Galtier (Lille) avant le match de Ligue Europa face au Sparta Prague: « On espère vivre de grands moments »
« Comment votre groupe s’est-il préparé pour ce dernier match de groupe à domicile?
Sérieusement. Les joueurs ont connu une phase de récupération après leur match à Saint-Etienne dimanche. Ils ont travaillé mardi et ce matin (Mercredi). Pendant un certain temps, il y a peu de charge de travail entre les réunions. Nous travaillons sur notre plan de match et les aspects technico-tactiques. Sans prendre en compte l’importance du résultat. Mes joueurs sont assez vieux pour comprendre que nous nous qualifierons si nous gagnons. Et conscient que Sparta a relancé au classement. Nous devons être très vigilants à ce sujet. Il ne peut y avoir de confiance excessive ou de relâchement.
Que pensez-vous de votre adversaire?
C’est une équipe qui a retrouvé du succès en Championnat et en Ligue Europa. Leur organisation varie. Ils ont joué contre nous en 4-4-2 alors qu’ils étaient habitués à 5-3-2. C’est comme ça qu’ils ont battu le Celtic (deux fois 4-1). Après ça, il y a ce qu’ils peuvent présenter et ce qu’il faut mettre dans ce match en termes de rythme, de détermination à donner le maximum et à s’assurer de se qualifier demain soir. (Jeudi). C’est un match décisif. Je ne sais pas si le problème qui les anime peut aider. S’ils avaient été éliminés, ils ne seraient pas venus avec leur onze majeur. Nous sommes tous logés dans le même bateau: nous enchaînons les allumettes. Ils ont le droit d’espérer. Mais nous n’avons pas à penser à ce qui s’est passé lors du match aller (4-1, et Lille avait joué onze contre dix à la 24e minute).
À Saint-Etienne, votre équipe est entrée en retard dans le match en première mi-temps. Doit-elle progresser dans son approche mentale?
Si on parle de cette première période, ça ne ressemblait pas du tout à celle qu’on a vécue à Brest (2-3 8 novembre après la victoire à Milan). Mais il y a le fait d’avoir fait beaucoup de changements dans l’équipe de départ. (six). J’ai la chance de pouvoir aligner une équipe compétitive malgré les changements. Parfois, il faut du temps pour se remettre en place au niveau de l’association. Je me souviens de notre deuxième période positive. Demain (Jeudi), ce sera la Coupe d’Europe. Vous pouvez imaginer mes onze de départ. Il y aura des repères avec de l’énergie pour ceux qui n’ont joué qu’un seul match par semaine. L’Europe demande un engagement total et c’est sur quoi je vais insister. Dans cette compétition, nous n’avons eu qu’une seule difficulté contre le Celtic (2-2). Demain (Jeudi), il faudra être présent jusqu’à la 95e minute pour s’assurer de se qualifier.
« Je ne suis pas le porte-parole des clubs français »
Comment vivez-vous en étant considéré par certains comme le porte-étendard du football français en Coupe d’Europe?
Je refuse que nous pensons cela. Paris, Rennes, l’OM sont dans une compétition très difficile. C’est aussi dur pour Nice. Lorsque vous n’êtes pas souvent dans cette compétition, il est difficile d’y revenir. Je ne suis pas le porte-parole des clubs français. La saison dernière, nous avons eu une saison difficile en Ligue des champions (un point). Même quand nous étions bons dans le jeu, nous ne pouvions pas gagner de matchs. Nous voulons nous qualifier pour les huitièmes de finale. C’est l’objectif défini par mon président et accepté par le groupe. On espère tous retrouver des ambiances dans les stades fin février. Et vivez de grands moments à la maison et à l’extérieur. Nous avons 8 points. Nous ne sommes pas qualifiés. J’espère que nous avons la chance d’être demain soir.
Comprenez-vous que le troisième des groupes de la Ligue des champions est transféré en Ligue Europa?
Je suis contre. Je n’ai pas cette vision. Il y a sûrement un intérêt pour l’UEFA à avoir encore des affiches. Mais je suis contre. On peut tomber sur une grande Ligue des champions qui n’a pas eu de chance. Encore plus cette saison avec cette épidémie de covid, de blessures, etc. «