Buffon risque une sanction pour blasphème
À 42 ans, Gigi Buffon a toujours comme une recrue. Le gardien de la Juventus Gianluigi Buffon fait l’objet d’une enquête de la part de la fédération italienne de football après des propos qui pourraient être jugés blasphématoires, a annoncé mardi la fédération.
La gloire du football italien aurait utilisé une expression blasphématoire en s’adressant à son coéquipier Manolo Portanova lors de la victoire 4-0 de la Juventus contre Parme le week-end dernier, justifiant l’ouverture d’une enquête par le procureur fédéral Giuseppe Chine.
Dieu ou oncle?
L’incident, qui n’avait pas été capturé par les caméras, a été capturé par un enregistrement audio. « L’enquête servira à clarifier la situation grâce à la possibilité d’écouter la personne concernée », a déclaré la fédération italienne.
Depuis 2010 en Italie, plusieurs sanctions ont été prises contre des joueurs ou des entraîneurs qui ont fait des déclarations considérées comme un manque de respect pour Dieu ou le sacré.
Ancien capitaine de la Nazionale, recordman du nombre d’apparitions en Serie A avec 653 matches, Buffon a déjà par le passé été contraint de s’excuser d’avoir prononcé le mot «Dio» (Dieu), bien qu’il ait une fois prétendu l’avoir dit « Zio » (oncle).
La semaine dernière, le joueur de l’AS Roma Bryan Cristante a été suspendu d’un match de blasphème après avoir marqué contre son équipe.