Aptera, la voiture électrique solaire qui ne se charge «jamais», est en vente
Après avoir connu de nombreux aléas et agi comme une Arlésienne, la voiture électrique solaire Aptera semble enfin prête à prendre la route.
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Démarré en 2007, le projet voiture solaire Aptera semble enfin proche du succès. Après la faillite de la société initiale en 2011, sa renaissance en 2019, la commercialisation de cet étonnant véhicule à trois roues est lancée.
L ‘Aptera contrairement à toute voiture électrique conventionnelle. Son corps en goutte mélange d’eau carbone, kevlar et le chanvre, dont l’efficacité aérodynamique a été optimisée jusque dans les moindres détails, offre un Cx de 0,13. Il intègre 180 panneaux photovoltaïques qui couvrent une superficie de 3 m². Personnellement, on trouve l’esthétique de l’Aptera plutôt réussie. Elle a un côté vaisseau spatial qui lui va très bien et vous fait oublier le style souvent pas très réussi véhicules solaires.
Dans sa configuration la plus efficace, l’Aptera promet d’offrir plus de 70 km d’autonomie quotidienne uniquement à partir duénergie solaire. C’est ce qui permet au constructeur d’annoncer que sa voiture n’aura jamais besoin d’être rechargée dans ces conditions. Aptera Motors a téléchargé un simulateur ce qui vous permet de savoir combien de recharges par an seraient nécessaires en fonction de la région du globe où vous vivez et de la distance quotidienne que vous parcourez. Par exemple, en région parisienne et sur la base d’un trajet quotidien de 45 km, il faudrait trois recharges annuelles, selon le simulateur.
Jusqu’à 1600 km d’autonomie
Quant à la promesse initiale d’une autonomie maximale allant jusqu’à 1600 km, elle est toujours d’actualité avec la batterie de 100 kWh disponible dans la version haut de gamme qui coûte 44 900 dollars (environ 37 000 euros au prix actuel). L’Aptera est également disponible en versions offrant 960, 640 et 400 km d’autonomie aux prix respectifs de 34.600 (28.500 €), 29.800 (24.500 €) et 25.900 dollars (21.300 €).
Deux moteurs sont disponibles au choix: sur les roues avant (100 kW) ou en transmission intégrale (150 kW). Dans cette dernière configuration, le 0 à 100 km / h est annoncé à 3,5 secondes, ce qui promet une bonne accélération. le la vitesse le maximum de l’Aptera est donné pour 177 km / h. L’entreprise indique qu’elle a l’intention de développer des fonctions de conduite autonome qui seront introduites » dans stages ».
Aptera Motors précise que sa voiture solaire est agréé pour les marchés européens et aux États-Unis. Les réservations sont ouvertes avec une caution de 100 dollars, mais les deux versions Paradigm (640 km d’autonomie) et Paradigm + (1600 km d’autonomie) sont déjà annoncées en rupture de stock. Cela ne dit pas forcément grand-chose sur le succès de ce lancement étant donné que nous ne savons rien sur le le volume production initiale. Les premières livraisons sont attendues en 2021.
Aptera, la voiture électrique qui promet 1600 km d’autonomie
Article initial de Marc Zaffagni, le 30/08/2019
Dix ans après un premier prototype qui n’avait jamais abouti, les créateurs de l’Aptera, présentée comme la «voiture électrique la plus efficace du monde», reviennent avec une promesse d’autonomie très ambitieuse.
Il y a près de douze ans, Futura vous a présenté l’Aptera Typ-1, un étonnant Voiture électrique dont le but était de rechercher une efficacité énergétique maximale grâce à des travaux approfondis sur l’aérodynamique. Le résultat est un design «en forme de larme» plus proche d’un avion qu’une voiture, deux sièges et trois roues pour une autonomie d’environ 200 kilomètres. Censé être commercialisé en 2008 dans sa version électrique, l’Aptera n’a jamais vu le jour, l’entreprise ayant finalement fait faillite en 2011.
Mais voilà que le projet renaît de ses cendres, soutenu par ses fondateurs initiaux qui ont décidé de recommencer l’aventure sous le nom deMoteurs Aptera. Dans l’intervalle, les opinions ont beaucoup changé en faveur du zéro transport émissions et les technologies ont beaucoup évolué. Ainsi, bien qu’elle ait conservé les grandes lignes de son design, la nouvelle Aptera est encore plus ambitieuse que sa grande sœur. Elle veut être la première Voiture électrique pour offrir jusqu’à 1 600 kilomètres d’autonomie sur une seule charge. Plusieurs configurations de batteries seront proposées, entre 40 et 100 kWh.
L’Aptera ne pèsera que 800 kg
Pour atteindre ce niveau d’économie de carburant, la voiture doit être aussi légère que possible. La structure de l’Aptera sera faite de composites Plastique imprégné de résine. L’utilisation deimpression 3D pour les pièces dans métal créera des structures plus légères que ce qui serait obtenu avec l’usinage CNC conventionnel. Résultat, avec sa batterie de 60 kWh, il ne pèse que 800 kg.
Pour le moment, Aptera n’a pas encore de prototype fonctionnel. L’entreprise travaille sur collecter des fonds pour finaliser la conception, développer l’ingénierie de production et construire trois prototypes qui seront présentés au public l’année prochaine. Prudent, le jeune shoot n’a pas l’intention d’accepter les précommandes avant d’avoir pu garantir une date de livraison à chaque acheteur. Espérons que le projet connaîtra un destin plus heureux qu’il y a dix ans.
En vidéo: moins d’1 litre aux cent kilomètres pour l’Aptera
Article de Jean-Luc Goudet, le 20/12/2007
Cette étrange voiture en forme de larme offre peu de volume intérieur mais ne consomme que 0,78 litre aux cent kilomètres en ville.
Fruit d’un projet industriel de plusieurs années, le Typ-1, du constructeur californien Aptera, sera commercialisé fin 2008 en version électrique (Typ-1 e) et l’année suivante avec un moteur hybride, électrique et essence (Typ-1 h). Le constructeur avait étudié une version hybride à cycle Diesel, plus performante selon lui, mais les émissions deles hydrocarbures imbrûlés et oxydes deazote (NOx) aurait dépassé les normes imposées par l’État de Californie. Avec son groupe motopropulseur hybride, le Typ-1 h descend à 0,784 litre aux cent kilomètres (300 milles au gallon en unités impériales).
Ce chiffre doit cependant être pris avec une distance car, avec le moteur hybride, la consommation dépend du trajet et plus précisément de la proportion du temps pendant lequel la voiture fonctionne uniquement à l’électricité. Si le véhicule accepte la charge de sa batterie depuis une source externe – ce qui est le cas du Typ 1-h – le calcul est encore plus difficile puisque, au final, on peut rouler sans essence. Lorsqu’elle ne tire que sur sa batterie, la Typ-1 h a donc une autonomie d’environ 80 kilomètres (elle est de 200 kilomètres pour la Typ-1 e). Au-delà, il faudra brûler de l’essence … Pour un long trajet, plus de 500 kilomètres, la consommation se stabilisera, selon Aptera, autour de 1,8 litre aux cent kilomètres. La valeur de 0,78 l / 100 km correspondrait à des trajets de l’ordre de 200 kilomètres, ce qui couvre les besoins quotidiens de déplacement de 99% des habitants des États-Unis selon Aptera.
Pionnier d’un genre à venir
Pour atteindre de telles valeurs, le fabricant a dû oublier les canons de lavoiture traditionnel. La recherche d’une aérodynamique maximale a conduit à une forme qui rappelle plus un avion qu’une voiture (au fait, Aptera, sans ailes, ça ne veut pas dire «sans ailes»?). Le Typ-1 n’a que trois roues et deux sièges avant. Le siège arrière existe, mais vous ne pouvez y installer qu’un enfant. » moins de trois ans »Spécifie le fabricant. On est donc loin de la berline familiale pour partir en vacances. La voiture est réservée aux déplacements quotidiens. Aux États-Unis, la faible capacité et ses trois roues présentent un avantage supplémentaire: le Typ-1 peut emprunter, même avec une seule personne à bord, les voies de circulation réservées au covoiturage, donc des véhicules transportant plusieurs personnes.
La machine futuriste californienne, vendue un peu moins de 30000 dollars (soit environ 20000 euros), restera sans aucun doute un bel objet, cantonné à un marché marginal, d’autant que les lois fédérales de ce pays sont encore peu incitées à pousser aux véhicules avec Faible consommation. Le Congrès américain vient de voter un projet de loi obligeant les constructeurs, pour 2020, à une consommation moyenne de carburant pour l’ensemble de leur gamme de voitures, de 6,72 l / 100 km. Depuis 1975, la limite est de 8,6 l / 100 km. Une telle consommation reste élevée, d’autant plus qu’il s’agit d’une moyenne sur l’ensemble de la gamme, un constructeur pouvant proposer un véhicule qui consomme beaucoup s’il vend également une voiture économe en carburant.
En Europe, les fabricants réalisent déjà une consommation bien moindre. Le projet de loi proposé par Bruxelles aux amendes aux constructeurs vendant des véhicules trop gourmands pourrait encore le réduire. Le Typ-1 h montre avant tout un mouvement bien en route vers groupes motopropulseurs hybrides, mi-thermique, mi-électrique. Le succès de la Toyota Prius, qui est en version II, a donné des idées à ses concurrents. Peugeot pourrait bien proposer une 308 hybride avant la sortie de la Prius III et Renault travaille sur un Scenic motorisé de cette manière. Quant à Honda, son président, Takeo Fukui, Vient d’être annoncé que les hybrides représenteront 10% des ventes de son entreprise en 2010. Les projets de deux ans pourraient donc voir ces voitures s’épanouir sur nos routes …
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