Antoine Compoir sur son passage en finale de Coupe de France : « On souffre beaucoup, on est souvent expulsé, et si on revient, on le vit. »
Antoine Compoire et son équipe se dirigent maintenant vers Coupe de France Finale pour la deuxième année consécutive après avoir battu Lyon 1-0. L’entraîneur français a pris le temps de parler du match et de la Coupe de France, mais sa réaction sur le terrain aurait pu être la sienne Il a tout ditEt
« Nous étions énormes, sauvages. J’ai vu des champions, en colère sur le terrain, harceler l’adversaire, puis se jeter dedans. On a eu peur parce qu’on ne pouvait pas marquer le deuxième but, et dans ce cas, on n’est jamais en sécurité de l’adversaire qui revient. C’est une belle récompense pour « Leur prestation. C’était énorme. Et avec un tel public qui te pousse et te donne de la force et de l’énergie, tu ne peux pas rater ce match. Ce sont des moments rares et exceptionnels. Je J’ai de la chance. Revenir au Stade de France deux années consécutives avec mon club formateur, il n’y a pas de mots pour expliquer ce que nous vivons.
En tant qu’entraîneur, il semble que son équipe ait montré des moments brillants et flexibles dans des situations cruciales, malgré leurs difficultés en championnat. Le joueur de 59 ans a parlé de la capacité de son équipe à rester motivée et à maintenir un fort désir de gagner, même malgré ses lacunes. C’est difficile à expliquer. C’est très clair que perdre 3-0 contre Reims à domicile n’était pas la meilleure façon de préparer cette demi-finale. On a eu mal à la tête les deux premiers jours, j’ai trouvé le groupe un peu fatigué et on a fait le nécessaire pour reconditionner tout le monde. Outre l’engagement. L’énergie, l’influence, notre capacité à aller de l’avant et l’envie de jouer étaient intéressantes. Lyon venait de battre le PSG, et nous sommes supérieurs sur le papier. Nous savions si nous ne le faisions pas. C’est aussi la réalité d’être à La Beaujoire, de ressentir cette montée d’adrénaline avant le match. On a l’impression qu’il se passe quelque chose. C’est le parfum de l’Europe.
Le vainqueur du match est venu d’un moment d’éclat et de l’un des plus grands buts de la vie de Ludovic Plas. Un moment et un but dont les supporters nantais se souviendront pendant de nombreuses années, mais le but a rappelé un autre souvenir à l’entraîneur-chef, « Quand il a marqué, j’ai eu un flash, j’ai pensé à José Touré en finale de Coupe de France, lors du fameux Paris Saint-Germain – Nantes (3-2, 1983). C’est la première image qui me vient à l’esprit. d’abord, je ne vois pas le ballon aller au fond, je l’inverse. Je le vois lever les bras et je me dis que ce n’est pas possible. Il fait un geste extraordinaire.
De retour en finale de Coupe de France, Antoine Compoir a renversé la vapeur pour Nantes et lui-même, quelle que soit la fin de Nantes en championnat. En tant qu’entraîneur, il a toujours été connu pour son talent et son cerveau, mais les choses ne se sont pas toujours passées dans son sens. Il a parlé de l’expérience avec Nantes expliquant, « C’est beaucoup de fierté et de joie. C’est la meilleure façon pour moi de remercier les personnes qui m’ont accueilli ou formé à Nantes, et qui m’ont permis de faire ce métier. Je sais pourquoi je fais ce maudit métier. , on se fait souvent virer, et si on y retourne, on va le vivre. » . Ce sont des moments rares et uniques. Je suis gâté par la vie. Maintenant il faut aller jusqu’au bout. »
GFFN | Tony Desroux