CUBA
Testé par quatre ans de mandat de Trump, Cuba tend la main à Joe Biden, vice-président lorsque l’île socialiste et le géant américain avaient œuvré pour un rapprochement historique en 2015.
Le président Miguel Diaz-Canel, arrivé au pouvoir après l’annonce du départ en 2021 de Raul Castro, frère de, a annoncé que Cuba était «prêt à discuter de n’importe quel sujet». A une condition: « Ce que nous ne sommes pas prêts à négocier, ce que nous n’abandonnerons pas d’un pouce, c’est la révolution, le socialisme et notre souveraineté ».
Six ans jour pour jour après le rétablissement des relations diplomatiques, la déclaration tend la main à Joe Biden, alors que Donald Trump a resserré l’embargo économique imposé sur l’île à son arrivée à la Maison Blanche.
Mais l’arrivée de Joe Biden au pouvoir devrait changer la donne. Ce dernier avait ainsi promis, au cours de la campagne, «l’élimination des restrictions de Trump sur les transferts d’argent et les déplacements» qui nuisent aux Cubains et aux familles séparées, dans un entretien avec le média numérique d’opposition Cibercuba. Pourtant, la situation n’est pas évidente, puisque les mouvements anti-castristes établis en Floride ont largement fait pencher le vote latin en faveur de Donald Trump.
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