La CGT se retire des négociations sur mille départs volontaires
Les discussions engagées fin novembre sur le départ volontaire d’environ 1 000 salariés de Disneyland Paris dans le cadre d’une rupture collective contractuelle (RCC) sont très difficiles. le CGT du parc d’attractions a annoncé mercredi qu’il avait claqué la porte aux négociations. La direction deEurodisney pour sa part, a refusé de commenter.
Les discussions continuent
Même si la CGT joue la politique de la chaise vide, les négociations se poursuivront cependant. Quatre autres syndicats (CFDT, CFTC, Unsa et CFE-CGC) sont toujours autour de la table pour parler d’une « réorganisation qui date d’avant le coronavirus », selon Djamila Ouaz, déléguée CFDT.
«Les salariés concernés par la refonte de l’offre de divertissement sont considérés comme une priorité, mais les salariés opérationnels, techniques et administratifs pourront également rejoindre le système», explique dans un communiqué la CGT, 2ème syndicat derrière la CFDT. «Certains craignent que la direction ne tente de supprimer, sous prétexte de bénévolat, les salariés âgés et anciens», précise le syndicat. Pour la CGT, la direction veut avant tout « se séparer des salariés du CDI pour les remplacer par des intermittents », ce qui est « inacceptable ».
Un retour à la normale pas avant 2022
Après avoir été fermé du 13 mars au 15 juillet, le parc d’attractions, qui emploie 17 000 personnes, a de nouveau été fermé depuis le 30 octobre. Il ne devrait rouvrir que le 13 février au plus tôt. La direction n’envisage pas un retour d’activité à la normale (équivalent à 2019) avant 2022, selon une source syndicale.
Au niveau mondial, le groupe Disney prévoit de supprimer 32000 emplois dans ses activités liées aux parcs d’attractions d’ici la fin du premier semestre 2021, dont 28000 aux États-Unis, en raison de l’impact de l’épidémie de Covid-19.