Les «énormes concessions» britanniques dans les négociations
Les Britanniques ont accepté de« ‘D’énormes concessions » dans les négociations sur le Brexit, a déclaré mercredi à l’AFP une source gouvernementale française.
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Les négociateurs britanniques ont accepté de céder sur des points très importants relatifs à la pêche, a indiqué cette source, c’est-à-dire le dernier point bloquant encore les discussions, ce qui pourrait permettre d’éviter in extremis un « no deal » à huit seulement. jours après la dernière pause. Ces concessions ont eu lieu dans les dernières 48 heures, a précisé cette source, sans préciser si elles pouvaient être suffisantes pour un accord ou si d’autres étaient encore nécessaires. Le Premier ministre irlandais Micheal Martin a parlé de « Signaux positifs » sur RTE.
« Il y a eu des mouvements du côté britannique, mais le diable est dans les détails des textes et nous n’en sommes pas encore là », tempéré une source diplomatique. « Nous vérifions que toutes les garanties sont là », un processus qui pourrait prendre « Toute la nuit » avant l’annonce d’un accord jeudi matin « si tout va bien », selon cette même source. S’il est confirmé, un compromis entre la Commission européenne et le Royaume-Uni devra encore être validé par les États membres, un processus qui devrait prendre plusieurs jours. Mais en théorie, il reste suffisamment de temps pour qu’un éventuel traité entre en application provisoire le 1er janvier, lorsque le Royaume-Uni, qui a officiellement quitté l’UE le 31 janvier, aura définitivement abandonné le marché unique.
Le texte, de près de 2000 pages, serait ensuite validé a posteriori par le Parlement européen. L’issue de ces négociations, qui ont débuté en mars, permettrait aux deux parties d’éviter un «no deal» qui est aussi gênant sur le plan politique que néfaste sur le plan économique. L’accès des pêcheurs européens aux eaux britanniques est resté mercredi le point de friction ultime des discussions, d’ailleurs presque achevées, y compris sur des sujets auparavant problématiques, comme le règlement des litiges et les mesures de protection contre toute concurrence déloyale. Malgré son faible poids économique, la pêche revêt une importance politique et sociale pour plusieurs États membres, dont la France, mais aussi les Pays-Bas, le Danemark et l’Irlande.