Le groupe Schlumberger Oil Services supprime 400 emplois en France
Le groupe Schlumberger, qui fournit des services dans l’industrie pétrolière, mettra en place cinq plans de protection de l’emploi (PSE) « Ce qui entraînera près de 400 suppressions d’emplois, ce qui correspond à 20% des effectifs en France », a indiqué mercredi la CFE-CGC, présente sur tous les sites français.
La multinationale d’origine française a annoncé en juillet dernier qu’il envisageait de supprimer 21 000 emplois après avoir affiché une perte nette de 3,43 milliards de dollars au deuxième trimestre. « La direction de l’entreprise évoque une forte baisse de son activité
liée à la crise du secteur pétrolier, mais une reprise est envisagée à partir de 2022 et nous investissons en France dans les énergies nouvelles, à Clamart et à Béziers, nous aurions pu éviter les suppressions d’emplois », déplore la CFE-CGC.
Plusieurs sites concernés, de Paris à Montpellier
Francis Jeandra, délégué syndical CFE-CGC «s’étonne que l’entreprise mène des PSE tout en bénéficiant de la Le chômage partiel et aurait pu bénéficier de l’activité partielle à long terme ». De plus, les investissements dans les nouvelles énergies comme l’hydrogène vert (produit à partir d’énergies renouvelables) bénéficient de fonds publics, souligne-t-il.
La restructuration concernera les activités de support, de recherche, de développement logiciel, de formation et de fabrication sur les sites de Paris, Clamart, Melun, La Défense, Montpellier, Pau et Rennes. La fermeture du site de La Défense est prévue à l’automne 2021, indique le communiqué du syndicat.
« Le Schlumberger CFE-CGC s’interroge avec inquiétude jusqu’à quand la situation de l’emploi continuera à se dégrader au sein du groupe » et souligne que « au total, en France depuis 2015, 11 plans sociaux successifs a eu lieu. Les effectifs auront diminué de 1 500 salariés en cinq ans ». La direction de Schlumberger n’a pas pu être jointe mercredi soir.