colère en Arménie après l’accord de cessez-le-feu du Haut-Karabakh
La police arménienne a procédé, mercredi 11 novembre, à de nombreuses arrestations de manifestants qui se rassemblent par centaines à Erevan, malgré une interdiction, pour dénoncer l’accord pour mettre fin aux hostilités au Haut-Karabakh, consacrant la victoire de l’Azerbaïdjan.
« Vous ne pourrez pas arrêter tout le pays »Arman Abovian, un député du parti arménien prospère, a crié dans le mégaphone, alors que la foule rassemblée au centre de la capitale scandait des slogans dénonçant le Premier ministre Nikol Pachinian, accusé d’avoir capitulé.
Des politiciens ont été arrêtés, dont le chef de la prospère Arménie, Gagik Tsaroukian, ainsi que des manifestants, le rassemblement étant interdit en raison de la loi martiale en vigueur. Des poussées et des affrontements ont éclaté alors que la police tentait d’arrêter d’autres opposants qui voulaient s’adresser à la foule de 1000 personnes.
Reconnaissance
L’Azerbaïdjan et l’Arménie ont signé, sous l’égide de la Russie, un accord visant à mettre fin aux hostilités dans le conflit du Haut-Karabakh, qui marque les victoires militaires azerbaïdjanaises après six semaines de combats meurtriers. Le président russe Vladimir Poutine a lui-même confirmé l’accord, qui est entré en vigueur à 22 heures, heure de Paris, le lundi 9 novembre.
Les Casques bleus russes ont annoncé mercredi avoir pris le contrôle du corridor de Lachin, le cordon reliant l’Arménie à la région séparatiste du Haut-Karabakh, à la suite de la fin de l’accord d’hostilités signé avec l’Azerbaïdjan.
« Aujourd’hui, les unités avancées du contingent des forces armées de la Fédération de Russie ont pris le contrôle du couloir de Lachin », a annoncé le général russe Sergei Rudskoy, dans un communiqué.
Notre sélection d’articles sur le Haut-Karabakh