L’ONU salue la performance des antirétroviraux injectables pour les femmes
L’agence onusienne de lutte contre le sida a salué lundi 9 novembre les résultats d’un antirétroviral, le cabotégravir, qui injecté tous les deux mois permet de protéger les femmes contre le virus du sida. « Une étude montre que les injections sont 89% plus efficaces pour prévenir le VIH que les pilules de prophylaxie pré-exposition (PrEP) prises quotidiennement», Souligne l’agence dans un communiqué.
«Ces résultats sont extrêmement importants. L’ONUSIDA appelle depuis longtemps à une prévention supplémentaire du VIH acceptable et efficace pour les femmes, ce qui pourrait changer la donneDit Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA. « Si les donateurs et les pays investissent dans la distribution de PrEP injectable aux femmes à plus haut risque d’infection à VIH, les nouvelles infections pourraient être considérablement réduites», A-t-elle souligné.
Selon l’ONUSIDA, l’essai clinique a impliqué 3 200 femmes à haut risque d’infection âgées de 18 à 45 ans au Botswana, au Kenya, au Malawi, en Afrique du Sud, à Eswatin, en Ouganda et au Zimbabwe. L’essai a été arrêté prématurément car les données montraient clairement la supériorité des injections sur l’ingestion quotidienne d’une pilule. Quatre infections à VIH sont survenues parmi les femmes qui ont reçu les injections, contre 34 parmi celles qui ont pris la pilule. « Le risque d’infection par le VIH était neuf fois plus faible avec le cabotégravir qu’avec la pilule quotidienne», Souligne le communiqué de presse.
L’ONUSIDA considère ces injections comme une alternative à la prise quotidienne d’un comprimé, au port d’un préservatif ou à l’abstention. « Le développement de méthodes alternatives pour prévenir l’infection à VIH, et de méthodes moins restrictives que ce qui est actuellement disponible, augmentera le choix en matière de prévention du SIDA, et l’adoption par les femmes, et réduira le nombre d’infections à VIH. ‘infections», Insiste le communiqué.
«Comme pour le vaccin Covid-19, nous devons maintenant nous assurer que ces injections vitales sont disponibles, accessibles financièrement et équitablement distribuées aux personnes qui les utiliseront.», A souligné Winnie Byanyima.
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