Un nouveau quai d’amarrage renforcera la surveillance militaire française dans le Pacifique
La France entend accroître sa surveillance militaire dans le Pacifique en construisant un nouveau poste d’amarrage à la base navale de Chalix à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie.
Le quai, qui accueillera deux nouveaux bateaux militaires P400, s’étend sur 130 mètres et coûtera 12 millions de dollars.
Les deux nouveaux patrouilleurs – Auguste Bienbeg et le Jan Tranab – Il remplacera deux anciens modèles.
Ces bateaux pourront arpenter 1,7 million de kilomètres carrés de la zone économique autour de la Nouvelle-Calédonie.
Valérie Botz, commandant en chef des forces armées de Nouvelle-Calédonie Pas de premier spectacle Ce sera le début d’une plus grande observation militaire dans la région Indo-Pacifique.
« Ces deux nouveaux bateaux sont performants en partie grâce à leur longueur et en partie grâce à leur autonomie.
« La possibilité de naviguer pendant 30 jours et de parcourir plus de 5 000 milles nautiques depuis sa base navale nous permet de stabiliser la région et de collaborer avec d’autres pays comme les Fidji, l’Australie ou la Nouvelle-Zélande. »
Deux autres patrouilleurs devraient être envoyés à Tahiti.
selon Direction Tahiti ! Il est possible que le porte-avions Charles de Gaulle Il pourrait arriver dans le Pacifique en 2025 grâce à un accord conclu entre les États-Unis et la France en 2021.
Le mois prochain, la France enverra trois avions de combat Rafale en Nouvelle-Calédonie pour participer aux exercices Pitch Black de l’armée de l’air dans le nord de l’Australie.
L’appareil et ses avions de soutien seront déployés sur la base militaire française de La Tontota, au nord de Nouméa.
Récemment, le ministre français de la Défense, Sébastien Licornu, a déclaré que les défis posés par les rivalités géopolitiques dans une région multipolaire ne peuvent faire l’objet que d’une réponse globale et multilatérale fondée sur le respect du droit.