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Club: Neymar / Alvaro, un dossier délicat pour la Ligue

Alors que les accusations présumées de racisme et d’homophobie de la dernière rencontre entre le PSG et l’OM (0-1) seront jugées ce mercredi soir par le comité de discipline de la Ligue, Neymar et Alvaro Gonzalez risquent jusqu’à dix matches de suspension dans le cadre d’une affaire délicate. à gérer pour la LFP.

Réuni ce mercredi soir dans ses locaux du 16e arrondissement de Paris, le comité de discipline de la LFP se penchera pour la troisième semaine consécutive sur la rencontre entre le PSG et l’OM (0-1) le 13 septembre avec un verdict très attendu et surtout très commenté sur fond d’accusations racistes et homophobes. Pour rappel, Neymar accuse d’emblée Alvaro Gonzalez de l’avoir insulté comme un « singe », ce qui a été confirmé par les analyses de plusieurs experts en lecture labiale interrogés par la chaîne de télévision brésilienne Globo ou le journal français Le Parisien. Mais, rapidement, le Brésilien a été soupçonné d’avoir tenu des propos homophobes contre le défenseur central marseillais, avant que l’attaquant du PSG ne soit également accusé d’avoir insulté Hiroki Sakai de « chinois merdique », comme révélé via les dernières images publiées par la Cadena SER.

Pour tous ces faits allégués, Neymar et Alvaro Gonzalez risquent jusqu’à dix matches de suspension chacun dans une affaire qui sera difficile à gérer pour la Ligue. Selon les informations de RMC, l’autorité française est très gênée par la forte résonance prise par cette affaire, qui implique deux clubs très médiatisés et surtout une star mondiale en la personne de Neymar. En outre, la LFP ne souhaite pas établir une hiérarchie entre racisme et homophobie dans ses sanctions, si les accusations devaient être prouvées.

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Les insultes racistes difficiles à prouver, pas celle homophobe?

Cependant, comme l’indique L’Équipe dans l’édition d’aujourd’hui, la commission « La nécessité absolue d’avoir des éléments incontestables pour décider », ce qui ne semble pas être le cas, du moins en ce qui concerne les insultes racistes présumées. Selon RMC, l’OM indique que ceux d’Alvaro seraient difficiles à déchiffrer: si le PSG cherche à prouver que l’Espagnol a bien utilisé le terme «mono», le club marseillais et le joueur affirment n’avoir jamais utilisé ce mot mais plutôt une autre insulte , non précisé par la radio française. Surtout, les mêmes médias indiquent que l’insulte présumée de Neymar à Sakai n’est pas non plus claire, et que l’OM s’en servirait pour montrer que la lecture babiale n’offre aucune certitude et laisse place à diverses interprétations. .

Cependant, un membre de l’entourage du club marseillais a déclaré à RMC que la prétendue insulte homophobe adressée par Neymar à Alvaro est plus facile à reconnaître. L’OM craint que si Neymar est puni pour homophobie, Alvaro soit également puni pour racisme tandis que le verdict, ultra médiatisé, sera scruté de près et créera une jurisprudence.

Astor Abel

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