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Nouveau cadre, nouvelles règles et nouveau régulateur pour l’audiovisuel et les médias français | Hogan Lovells

Réglementation sectorielle

La réglementation du secteur a été largement modifiée par la fusion de deux autorités préexistantes (CASA et Haute Autorité pour la Diffusion des uvres et la Protection des droits sur Internet – HADOPI) en un seul organisme, l’Autorité de Régulation de l’Audiovisuel et du numérique – (ARCOM), qui hérite à la fois de l’héritage et qui lui confère des pouvoirs étendus.

Bien que les missions de l’ARCOM soient les mêmes que celles confiées à l’HADOPI, la nouvelle autorité a un rôle supplémentaire dans la mise en œuvre des accords industriels. ARCOM est capable de :

  • évaluer l’efficacité des accords visant à éviter les infractions ;
  • Émettre des recommandations ou des suggestions pour surmonter les obstacles à leur performance.

Par ailleurs, les agents de l’ARCOM disposent de nouveaux pouvoirs d’investigation étendus : ils peuvent communiquer sous des pseudonymes sur les infractions aux faits incriminés et peuvent reproduire des œuvres et extraire, acquérir et disposer de tout élément susceptible d’établir l’infraction. De plus, ils peuvent désormais demander le transfert de l’identité et d’autres détails des abonnés aux services de communication utilisés pour reproduire ou communiquer au public des œuvres protégées par le droit d’auteur.

Outre les entités traditionnelles habilitées à saisir l’autorité, le contrefacteur peut désormais également être poursuivi par le titulaire du droit sur la base d’un rapport d’huissier de justice.

Identification et traitement des pratiques illicites spécifiques

ARCOM peut publier une liste de services publics de communication en ligne qui enfreignent gravement et à plusieurs reprises le droit d’auteur ou les droits voisins, sur la base de son enquête. La liste noire de tout site est soumise à une décision prise conformément au droit du contrefacteur présumé de se défendre. Tous les partenaires commerciaux sont tenus de divulguer publiquement leurs relations avec ces sites sur une base annuelle.

L’accès à des sites Internet identiques, identifiés comme une reproduction, totale ou partielle, d’un site Internet reconnu par une décision de justice définitive comme contrefaçon – et donc soumis à une interdiction d’accès – peut être restreint à la demande du titulaire des droits par ARCOM. La même restriction d’accès s’applique à tout moteur de recherche ou référencement en ligne afin de bloquer les références à ces sites.

En cas d’atteinte grave et répétée aux droits de retransmission de compétitions ou d’événements sportifs consistant en des retransmissions en direct parallèles sur des sites internet dédiés, tout titulaire de droits (tel qu’un diffuseur de télévision ou une fédération sportive) peut former des parties unilatérales ou des mesures provisoires afin d’obtenir tout des mesures proportionnées pour prévenir ou arrêter de telles infractions. L’ordonnance d’un juge peut être valide pour la durée d’une saison sportive entière.

De nouvelles obligations pour toutes les parties lors de la personnalisation du catalogue de films

Une toute nouvelle clause fixe également de nouvelles conditions d’attribution des catalogues de films français, qui font l’objet d’une notification par le ministère de la Culture préalablement à leur représentation.

Sous peine d’amende, un avis doit être envoyé par le Producteur (ou, plus vraisemblablement, tout cédant des droits du Produit) au moins 6 mois avant la transaction, accompagné des éléments prouvant que le cédant est pleinement capable de rechercher la poursuite de l’exploitation. des Travaux en jeu, de En termes de moyens humains, financiers, techniques et matériels.

Dans les 3 mois suivant la réception de l’avis, le ministère délivre un avis dans lequel il accepte les conditions futures d’exploitation de l’entreprise à risque, clôturant ainsi l’opération. Des éléments insatisfaisants conduisent à ce que l’affaire soit entendue par la Commission de protection de l’accès aux œuvres qui peut établir certaines obligations pour assurer la juste exploitation des œuvres confiées.

La décision peut faire l’objet d’un recours devant les tribunaux. De plus, elle peut être judiciairement exécutée en cas de non-respect par toute partie justifiant de l’intérêt de le faire.

Quoi d’autre ?

Ces nouvelles dispositions entreront en vigueur le 1er janvier 2022. A compter de cette date, les débats entendus par les instances antérieures seront automatiquement transmis à l’ARCOM sans mise en demeure préalable.

Par ailleurs, la loi fait référence à l’adoption d’un décret pour définir les modalités de la censure conduite par le ministère de la Culture une fois qu’il a été informé de l’attribution envisagée de l’index cinématographique.

Delphine Perrault

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