Un ancien rugbyman français lance le label vert des exploits environnementaux dans le sport – EURACTIV.fr
La marque Fair Play for Planet, créée par l’ancien rugbyman français Julien Pierre, a pour objectif de soutenir et de reconnaître l’engagement environnemental du sport. Rapports d’EURACTIV France.
Le championnat annuel de rugby des Six Nations qui réunit les meilleures équipes du monde a débuté samedi 6 février et semble être une bonne occasion de rappeler aux gens l’impact du rugby et d’autres sports sur l’environnement. C’est aussi le bon moment pour mettre en valeur les initiatives pour les préserver, prises par un nombre croissant de personnalités sportives, y compris dans le rugby.
C’est ce que tente de faire l’ancien rugbyman et entrepreneur Julian Pierre avec la marque Fair Play For Planet, qu’il a créée fin 2020. Son idée est de soutenir les clubs sportifs – professionnels et amateurs – pour améliorer leur « environnement ». performance »et reconnaissent les athlètes qui font preuve d’un« engagement véritablement respectueux de l’environnement », comme indiqué sur le site Web.
Premier label vert pour les clubs et les événements sportifs, Fair Play For Planet espère «devenir la référence dans la lutte contre le changement climatique par le sport».
«Je suis préoccupé par l’environnement depuis longtemps», a déclaré Pierre à EURACTIV. « En tant qu’athlète de premier plan, j’ai vu l’impact du sport sur l’environnement – des stades vides couverts de trophées, par exemple. Mais j’ai aussi vu l’effet que le sport et les athlètes peuvent avoir sur la société », a ajouté l’ancien rugbyman.
« Les sportifs de haut niveau, en particulier, qui sont » habitués à parler de problèmes de société « , a déclaré Julian-Pierre, » doivent s’en tenir à l’environnement « , ajoutant qu ‘ » il est important de renforcer les causes importantes « .
Après sa carrière dans le sport et ses études en management, Pierre donne l’exemple en se lançant dans le «défi un peu fou de vouloir faire du sport vert avec une affiche».
En collaboration avec l’Agence française de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), l’équipe Fair Play For Planet a créé un référentiel d’évaluation de la performance verte des clubs et des événements sportifs.
Un label qui encourage
Les personnes souhaitant obtenir l’affiche seront auditées afin d’évaluer les actions responsables de l’environnement qu’elles ont déjà entreprises et d’identifier les axes d’amélioration.
Les clubs se verront alors attribuer une note Fair Play For Planet, au niveau «joueur», «participant» ou «confirmé», en fonction de la note obtenue lors de l’examen. Afin de préserver la dénomination sur le long terme, une revue d’avancement est prévue tous les deux ans pour évaluer les acquis du club et lui permettre de progresser vers un niveau de reconnaissance plus élevé, le cas échéant.
« L’idée est d’avoir une affiche qui encourage » et aide les joueurs « qui n’ont pas forcément le temps de se plonger dans le sujet », explique Pierre.
La démarche Fair Play For Planet doit accompagner ceux qui «ont besoin d’un support technique et de conseils pour améliorer leur impact environnemental», selon le site Internet de la marque. L’équipe propose également des formats de formation sur divers sujets de «performance environnementale» – tels que l’économie circulaire, la gestion des déchets et l’évolution des habitudes et des impacts.
Pierre a dit: « Je n’ai rien inventé de nouveau. » Le but de cette appellation est simplement de « mettre de bonnes pratiques partout ». Selon le site, Fair Play For Planet «vise à« mener des activités qui encouragent un comportement écologiquement responsable des particuliers et des entreprises ».
Par exemple, en «encourageant les clubs à travailler avec les producteurs locaux pour éliminer les produits manufacturés», a expliqué le fondateur de la marque. D’autres exemples incluent la collaboration étroite avec les autorités locales pour trouver des solutions de transport ou des plans d’assemblage de voitures pour les masses.
Plusieurs clubs sportifs ont déjà initié le processus de marquage, mené par la Section Paloise, un club de rugby à Pau. Fin janvier, le premier club de football professionnel – l’Olympique Lyonnais – a annoncé sa participation à l’initiative.
[Edited by Zoran Radosavljevic]