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l’accord entre le Royaume-Uni et l’Union européenne rendu public

Le gouvernement britannique et la Commission européenne a publié, Samedi 26 décembre, l’intégralité de l’accord historique encadrant leurs relations post-Brexit, un texte de plus de 1200 pages, qu’ils doivent adopter en quelques jours à peine avant son application, le 31 décembre à minuit.

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En particulier, permettant l’introduction de droits de douane et de quotas dans les échanges entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE) et la fermeture des eaux britanniques pour les pêcheurs européens, le texte comporte exactement 1246 pages, auxquelles s’ajoutent des notes explicatives et un côté accords de coopération nucléaire ou d’échange d’informations classifiées. « Le résultat de plusieurs mois de travail intensif », a rappelé le négociateur européen, Michel Barnier, annonçant, sur Twitter, publication des accords. Malgré cette complexité, les deux parties se préparent à une adoption forcée.

« Il s’agit de l’un des plus grands accords jamais conclus, qui couvre non seulement les biens mais aussi les services, l’aviation, le transport routier, la sécurité sociale, la coopération sanitaire, le maintien de l’ordre », a estimé, samedi, son homologue britannique David Frost. « C’est un moment de renouveau national », a-t-il insisté, soulignant que cet accord permettait au Royaume-Uni de sortir du marché unique et de l’union douanière européenne sans alignements avec l’UE, ni rôle accordé à la Cour de justice de l’Union européenne.

Débuts britanniques mercredi

A Bruxelles, après une première rencontre vendredi des ambassadeurs des Vingt-Sept autour de Michel Barnier, une nouvelle rencontre est prévue lundi pour lancer la signature du projet par les Etats membres. Ils devront également se prononcer sur une application provisoire car le Parlement européen ne pourra la ratifier qu’au début de 2021. Du côté britannique, les députés sont appelés à rentrer de vacances pour débattre du texte mercredi. Son adoption ne laisse guère de doute, même l’opposition travailliste a l’intention de la soutenir.

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Après quatre ans et demi d’incertitude et de chagrin suite au référendum de 2016, cet accord offre aux entreprises « La certitude et la capacité de se préparer à la croissance et aux investissements » et j’espère que « La politique évolue vers un meilleur environnement », assuré dans le Fois Le ministre britannique Michael Gove. « Nous pouvons développer une nouvelle coopération amicale avec l’UE, une relation spéciale », a-t-il ajouté, utilisant l’expression caractérisant traditionnellement la relation américano-britannique.

Avec ce traité commercial, l’Union offre à son ancien État membre un accès sans précédent, sans droits de douane ni quotas, à son immense marché de 450 millions de consommateurs. Cette ouverture sera accompagnée de conditions strictes: les entreprises outre-Manche devront respecter un certain nombre de règles en matière d’environnement, de droit du travail et de fiscalité pour éviter tout dumping. Concernant la pêche, sujet difficile jusqu’aux dernières heures, l’accord prévoit une période de transition jusqu’en juin 2026, à l’issue de laquelle les pêcheurs européens abandonneront progressivement 25% de leurs captures.

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Astor Abel

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