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les restaurants, les hôtels et les salles de sport seraient les principaux vecteurs de transmission du virus

Une nouvelle étude publiée dans La nature modélisé la propagation de Covid-19 en utilisant les données de géolocalisation de 98 millions de personnes.

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Répondez à la question suivante « Qchapeau sont les endroits où le SRAS-CoV-2 répandre le plus?  » est d’une importance cruciale tant d’un point de vue sanitaire pour renforcer les mesures de précaution dans ces lieux, que d’un point de vue économique pour permettre aux différentes entreprises moins risquées de rouvrir plus rapidement. Une étude récente publiée dans la revue La nature indique que les lieux à haut risque sont les restaurants, les hôtels, les gymnases et les établissements religieux.

98 millions de données de géolocalisation utilisées

Les chercheurs ont reconstitué les mouvements d’une partie de la population américaine à partir de 98 millions de données de géolocalisation anonymes collectées entre mars et mai 2020. Ils ont couplé ce réseau d’interactions reconstruit à un modèle épidémiologique compartimenté appelé Seir (pour Sensible-exposé-infectieux-éliminé ou sensible-exposé-infectieux-éliminé) afin d’évaluer la dynamiqueépidémie dans les lieux de rassemblement. Les résultats suggèrent que Restaurants, salles de sport, cafés, hôtels et les établissements religieux sont les lieux qui contribuent le plus fortement à la dynamique de l’épidémie.

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Ces espaces doivent donc faire l’objet d’une surveillance accrue lorsque le deuxième confinement prendra fin pour éviter une résurgence de l’épidémie. Idéalement, leur capacité d’occupation maximale devrait être considérablement réduite.

Les limites de l’étude

Les scientifiques soulignent que leur modèle a des limites, notamment parce qu’il ne prend pas en compte tous les types de population ou tous les lieux que l’on pourrait penser à risque. Ainsi que, ce type de modèle épidémiologique ne reflète pas parfaitement la réalité complexe de la transmission de la maladie. Néanmoins, il est basé sur le taux de reproduction du virus. Par conséquent, il est en mesure d’indiquer les lieux qui contribuent le plus à son augmentation.

Grâce à des données démographiques supplémentaires, on constate également que les personnes de faible niveau socio-économique ont un taux d’infection plus élevé. Leur fréquentation des lieux à risque était plus élevée et leurs déplacements moins limités, certainement parce qu’ils ne pouvaient pas travailler de la maison. Les auteurs appellent les décideurs politiques à utiliser leurs résultats pour les guider dans la gestion du déconfinement.

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Delphine Perrault

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