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Les journalistes sportifs français portent des armes

PARIS – Plus de 150 journalistes sportifs en France ont dénoncé le sexisme, le harcèlement et la discrimination et ont déclaré qu’ils étaient régulièrement confrontés à des collègues et à des personnes commentant les médias sociaux.

Les femmes ont écrit dans un plaidoyer qu’elle a posté le monde Journal du dimanche au milieu de la controverse mondiale sur l’inconduite sexuelle.

« Nous voulons être à l’avant-garde », a déclaré l’appel. « En 2021, il n’est plus acceptable de traiter le sport des hommes que des hommes. Les femmes ne sont plus susceptibles d’être traitées comme inférieures dans les rédactions sportives. »

Les signataires ont cité des chiffres du plus grand chien de garde des médias français, le Conseil suprême de l’audiovisuel, ou CSA, qui ont montré que la voix des femmes était entendue par 13% de l’ensemble de la couverture sportive radiophonique et télévisée en France l’année dernière. L’appel a noté qu’environ la moitié des journalistes français sont des femmes, même si elles représentent 10% des 3 000 journalistes sportifs.

Un documentaire diffusé dimanche soir par la chaîne de télévision française + montrait plusieurs journalistes sportifs discutant des déclarations sexuelles et du harcèlement auxquels ils étaient confrontés au travail ou sur les réseaux sociaux.

L’une des journalistes qui a pris la parole était Charlotte Namora Guizon, qui a travaillé sur l’émission télévisée la plus populaire de France consacrée au football.

J’ai été humilié et insulté pendant ma pause publicitaire. Devant les commentateurs sportifs. Invités. Général … Pas de pénalité. Pas d’excuses. Début. Namura Ghizon a tweeté. Elle a cité l’environnement douloureux parmi ses raisons de quitter la série en 2019.

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La réalisatrice du documentaire, la journaliste sportive Mary Portolano, a déclaré que le film était destiné à dénoncer « une façon de penser » à la suite de #MeToo et d’autres féminismes. Outre les récits de harcèlement sexuel et les déclarations sexuelles, le documentaire met également en évidence les rôles insignifiants que certaines femmes ont été donnés dans des émissions sportives télévisées où on leur demande souvent de bien paraître.

Le site d’information en ligne Les Jours et les journaux français ont rapporté qu’une partie du documentaire consacré au célèbre commentateur sportif Pierre Menes, qui travaille pour Canal +, a été supprimée avant d’être diffusée à la demande de la chaîne de télévision.

Dans une vidéo de 2011 largement partagée sur les réseaux sociaux, Mina a été vue en train de saisir un journaliste et de l’embrasser dans sa bouche sans son consentement lors d’une émission de télévision. Canal + et Menes n’ont pas commenté les informations.

La porte-parole du ministère de l’Intérieur, Camille Chase, a écrit lundi sur Twitter qu’embrasser quelqu’un sans son consentement «est une agression sexuelle passible de la loi» avec jusqu’à cinq ans de prison et une amende de 75 000 euros (89 560 $).

En 2017, la certification d’un joueur de tennis a été révoquée à Roland-Garros parce qu’il avait attrapé et embrassé un journaliste par le cou lors d’une interview télévisée en direct lors du tournoi.

Delphine Perrault

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